Arrivé en bas des escaliers, aucune lumière ne parvenait dans la salle. Cependant, le jeune être paraissait aussi à l’aise dans la pénombre qu’en plein jour. Il se dirigea instinctivement vers une salle qui se trouvait droit devant lui, qui paraissait être la salle principale de la crypte. Au centre de la salle, un homme en décomposition, mort de vieillesse apparemment, était allongé à terre, tenant un livre de grande taille, et d’épaisseur moyenne. C’était visiblement ce que l’elfe cherchait, il se rua sur le corps et lui arracha le livre des mains, ne prêtant même pas attention au défunt.
Comment savait il que ce livre se trouvait ici ? En ce lieu précis ? Pourquoi autant d’acharnement pour cet ouvrage ? Pourquoi cet endroit lugubre et ce mort à terre ? Autant de réponses il y a à ces questions que de non-sens il y a à cette histoire...
Notre jeune aventurier remonta immédiatement après avoir saisit le livre, sûrement car l’endroit ne lui plaisait guère. Arrivé à la surface, il se posa sur un rocher et entreprit d’ouvrir le livre. Il paraissait excité, et anxieux à la fois, puis se résout enfin à l’ouvrir. Sur la première page, il pu lire :
"Récit d’une histoire passée n’ayant jamais eu lieu"
"La justice selon des êtres n’ayant jamais vu le jour"
"Œuvre écrite par un elfe n’ayant jamais existé"
Le jeune elfe tourna la page, ne semblant pas dégager une once d’étonnement envers l’incohérence de ce qu’il venait de lire, comme si pour lui, c’était chose normale. Il commença alors à parcourir le livre, qui était en fait une autobiographie, dévorant les pages une à une...
"Voici une histoire, dont personne n’a jamais entendu parler. Une histoire vraie qui n’a jamais existée, qui se déroula à une époque ou le monde n’était pas encore né.
Nous étions en une chaude saison d’hivers, les flocons étaient tombés à flot, et le sol était blanc comme la plus noire obscurité qui soit. Les habitants du petit village de Curufinwë vivaient paisiblement, vaquant de jour en jour à leurs occupations quotidiennes.
Mais cette morosité fut bientôt brisée, lorsque le chef de village décida d’organiser quelque chose qui n’avait encore été jamais vu, quelque chose d’important, quelque chose de nouveau. Quelques jours après, accompagnée du chef du village, une troupe de jeunes gens partait en direction de la forêt. Une forêt sombre et humide qui semblait renfermer un lourd secret. Ils avaient entre 15 et 20 ans, et étaient tous dans la force de l’âge, des garçons, mais aussi des filles. Leur objectif était d’atteindre le cœur de la forêt, une petite randonnée entre jeunes, accompagnés d’un sage qui pourrait leur enseigner l’art de la survie en terre étrangère et d’autres choses qui leur seraient utiles pour la vie qu’ils mèneraient. Enfin, c’est comme cela que cette randonnée devait se dérouler, quelques semaines en forêt, coupés du reste.
Cependant, les jours passèrent, les semaines, puis les mois, les années... et personne ne revenait. Nombreuses furent les explorations faites à la recherche du petit groupe de jeunes, qui se comptaient aux environs de la douzaine. Mais toutes ces recherches furent vaines, ils demeuraient tous disparus, évaporés comme par enchantement, ou peut être était ce une malédiction se disaient les habitants du village. Comme ils avaient tous disparus, les habitants du village décidèrent de faire le deuil, et d’ériger des sépultures à leur mémoire.
Quelques temps après, un village voisin, se situant à une trentaine de kilomètres de Curufinwë, ayant appris la disparition d’une partie des habitants, et notamment du chef du village, et comme ce dernier était assez désordonné du fait de cette disparition, se mit en tête d’agrandir son territoire et d’ainsi étendre son pouvoir. Des guerriers de ce village se mirent en route vers Curufinwë, et ne rencontrèrent que peu ou pas de résistance. Ce fut un vrai massacre, ils n’épargnèrent aucun d’entre eux, même les femmes et les enfants furent tués.
Après cette bataille qui n’en était en réalité pas une, les occupants s’installèrent dans le village, et on entendit plus parler de cette histoire. Mais...
Quelques années plus tard, dans la forêt, l’ombre grandit lors d’un soir de pleine lune. La clarté lunaire fit place à l’obscurité, qui semblait se diriger vers le village autrefois paisible de Curufinwë. A l’orée du village, dans la pénombre de la nuit, un cri se fit retentir, c’était celui d’un homme d’âge moyen. Ce n’était pas un cri de terreur, enfin, ça l’était sans l’être, mais un autre cri vint prendre la place du premier, presque instantanément, mais cette fois, c’était un cri de douleur. Une douleur atroce qui ne dura que quelques secondes, emportant avec elle, dans le silence qui la suivit, l’âme de celui qui l’avait ressentit. Un autre cri retentit au moment ou finissait l’autre, du même genre, aussi court que le premier, mais cette fois à un autre endroit du village. Puis un troisième, à l’est, suivit d’un quatrième, à l’ouest. Les guerriers restants, entendants leurs compagnons gémir et souffrir, pris de panique, se rassemblèrent au centre du village, se préparant au combat pendant le court temps qu’il leur était impartit. L’ombre s’avança alors jusque dans le village, encerclant petit à petit les hommes qui s’y trouvaient, pétrifiés de terreurs. Une voix humaine se fit alors entendre :
"Guerriers, vous qui avez autrefois tué, massacré, sans aucun remords, sans aucune dignité le peuple de ce village, vous allez ... subir le sort que l’ombre vous a réservée ..."
L’instant d’après, l’ombre fondit sur eux. La seule chose que les guerriers purent voir avant de ressentir à leur tour cette souffrance, cette douleur, c’est un nombre incalculable de silhouettes transparentes fondrent sur eux au moment où ils furent transpercés.
Ces silhouettes n’étaient autres que les jeunes qui avaient disparus dans la forêt. Etaient ils vivants ? Ou n’était ce que des fantômes ? Quoiqu’il en soit, ils ont appliqués envers ces guerriers leur propre jugement, leur propre justice, celle de l’ombre qu’ils servaient désormais.
Vous pouvez désormais oublier cette histoire, puisqu’elle n’a jamais eu lieu, son auteur, c’est à dire, moi, membre de ce clan fantôme, n’ayant jamais existé, et ces êtres, n’ayant jamais vu le jour.
Une dernière chose, méfiez vous de l’ombre qui rode, car des lieux les plus lumineux aux sous sols les plus ténébreux, elle est présente, et vous observe, vous étudie, vous juge. Le bien, le mal, la lumière, le chaos, tous ces mots qui représentent les plus grandes choses de ce monde, les choses les plus craintes ou les plus adorées... mais on oublie toujours la chose qui domine toutes les autres, une chose qui est une, et qui le reste partout ou elle est... l’ombre..."
"On ne peut distinguer uniquement que
deux lettres sur la signature qui
a été effacée, un T et un L"
Le jeune elfe referma le livre, indifférent, comme si il avait lu un texte annonçant une nouvelle banale. Il revient ensuite à l’entrée de la crypte, et commença à écrire quelque chose dans le sol meuble : "L.I.D.N.E.L.E.T"
Lidnelet, ce mot avait pour lui une signification bien particulière, puisque c’était en fait l’inverse du nom de l’auteur, Telendil, et également le nom qu’il portait depuis son enfance. Comment le savait il ? Nous l’ignorons tous, peut être qu’il l’ignore lui aussi, mais il n’ignore pas son passé, le passé de cette histoire dans ce livre qui fut similairement le sien. Il savait dès lors ce qu’il devait faire, suivre son destin, celui du livre, rassembler tous les serviteurs de l’ombre et de sa justice. Pour cela, il résuma l’histoire et l’écrit sur des parchemins fins et légers mais les signa de son vrai nom : Telendil, il en afficha sur les murs d’Emblème, sachant que ceux qui étaient dans son cas comprendraient le message, et le contacteraient. Il en mit également sur les murs de la taverne, et lâcha les derniers qui lui restaient au gré du vent.
Cette tâche achevée, il s’en retourna en compagnie de l’ombre dans la forêt hibernienne...
But : Réunir tous les partisans de l’ombre, et faire de la justice celle que nous voulons. En bref, nous agirons et puniront ceux que nous jugeons bons de l’être, selon la manière que nous jugeons bonne d’appliquer. Aucune gvg ne sera acceptée/prévue, nous agirons dans l’ombre, quand bon nous semblera (bien entendu, en ayant pris connaissance des règles du serveur au préalable pour ceux pour qui ce ne sera pas encore fait, et en les respectant à la lettre).
Règles :
Près requis pour entrer dans la guilde :




Règlement intérieur de la guilde :

- Tout contact avec des personnes externes à la guilde est fortement déconseillé, toute aide venant d’une personne externe à la guilde doit être refusée. Aucune information à notre égard ne devra être divulguée. Aucune information (plus particulièrement le level) de la part des membres sur leur personnage ne devra être donnée à une personne externe à la guilde.
- La justice de l’ombre sera la notre. Elle est présente partout, pour tous, elle observe, et elle juge. Nous sommes son bras armé et agissons selon ses jugements. Toute proie sera, avant d’être traquée et tuée, jugée par l’ensemble des membres, ce jugement sera dirigé par les membres supérieurs de la guilde.
- Pour agir unis dans les meilleures conditions possibles, il est évident que la discipline est de mise. Tout ordre donné par les membres supérieurs devra être respecté à la lettre, et sans discussion, sauf bien sur si ces membres demandent l’avis des autres. Toute question à propos de ces ordres devra être acceptée.


Tout membre ne respectant pas ces règles se verra sanctionné en fonction de la faute qu’il a commise.

Alignement : Inconnu
Nom des rangs : Inconnu
Emblème : Inconnu
Pour toute information, ou question, envoyez moi un MP, j'y répondrai le plus vite possible.