Sœurs ennemis.

[Tari]

La poignée s’abaissa puis la porte s’ouvrit discrètement. Une forme se déplaça dans la pièce puis s’arrêta près du lit où semblait dormir un couple.

L'ombre -Me revoilà chers parents adorés.

La forme plongée dans le noir semblait les regarder avec bienveillance, esquissant même un léger sourire.

Elle ouvrit un sac et le lança sur le lit. Ses yeux semblèrent briller de mille feux à la vue des dizaines de petites araignées qui en sortaient. Rapidement le couple fut réveillé poussant des cris d’horreur. Les piqûres les immobilisèrent puis les araignées se dispersèrent rapidement.

L’ombre -Vous voila donc réveillés....

Le père -Tu t’es donc échappée mais si tu crois t’en tirer à si bon compte ...

L’ombre - Détrompez vous père, plus personne ne m’empêchera d’accomplir mon destin, C’est mon cadeau de départ. Votre paradis sera votre tombeau, vous en étes d’ailleurs, les derniers habitants vivants.

Elle sortit de sa poche un beau diamant turquoise sous les yeux horrifiés du couple d’elfe.

L’ombre -Je me suis permis de prendre ce qui me revient, vous comprendrez que je veuille retrouver la seule famille qui me restera après votre mort n’est ce pas ? Ma très chère sœur.... votre préféré, cette sale garce !!!

La mère - Taria écoute moi ! Elle ne sais pas elle ne connaît même pas ton existence...

L’ombre -LA FERME !!! Je vais la faire souffrir ta petite protégée. Pendant des années vous m’avez caché, enfermé comme une bête, maintenant c’est à mon tour de m’amuser !!!! Je vous déteste je vous hais !!! Je suis différente d’elle, mais ne vous inquiétez pas je vais vite la surpasser, et de nous deux il ne restera plus que moi. Je serais la seule à être aimé comme il se doit. Mais avant je jouerais avec elle comme je vais jouer avec vous maintenant.


L’ombre sortie une dague puis s’avançant doucement vers le lit, les rayons de la lune laissèrent entrevoir un visage angélique, d’une elfe au cheveux blanc et aux yeux turquoise.

Elle partie en courant après avoir accomplie son méfait, un rire démoniaque aux lèvres, laissant derrière elle les cadavres écorchés de ses parents, et un village aussi mort que ses habitants.