Les fouilles se poursuivent.

[ReVeNaNt]

Les fouilles se poursuivent.


Quelque part dans un cimetière la nuit …

[Silhouette humaine :] Creusez plus fort et plus vite bande de larves !

Quelques heures plus tard, dans un village en ruines …

Sanctuary [S’adressant à un Breton en armure de plate noire :] Alors, ou en sont tes recherches Arkayn ?

Arkayn : Et bien … Tous nos indices conduisent vers un seul et même lieu … Atlantide.

Sanctuary [L’air curieux :] Mais encore ?

Arkayn : Et bien … Le problème c’est qu’ils ne sont pas très précis. C’est un langage ancien, et très long à traduire. De plus, toutes les phrases sont constituées d’énigmes, qui n’ont aucun sens quand on ne saisit pas parfaitement leur signification.

Sanctuary : Hum …

Arkayn : Mais tous nos efforts nous affirment de source sure qu’il faut chercher dans Atlantide.

Sanctuary : Et bien cherchez !!! Je veux à tout prix la dernière partie de cette foutue armure … Même si pour cela je dois faire couler un bain de sang.

Arkayn [Hochant la tête de haut en bas :] Bien entendu, en ce moment même ou nous parlons, nos patrouilles fouillent de fond en comble Midgard …

Tout à coup, un Troll en armure de maille noir, presque aussi immense que Sanctuary, suivi par un Necrite vêtu d’une tunique en tissu rouge, foncent à toute allure …

[Le Troll et le Necrite, voix à l’unisson :] Mes Maîtres ! Mes Maîtres ! Mes Maîtres !

Sanctuary : Quoi ?! Vous avez trouvé quelque chose ?!

Le Troll [Au regard idiot :] Nous avoir creusé, et nous avoir trouvé gros coffre, mais coffre être vilain ! Lui pas vouloir s’ouvrir, snif !

Arkayn : Et qu’est ce que vous attendez pour nous le ramener ici, bande d’imbéciles ?!

Le Necrite [Le visage fourbe et sadique :] Huuuuuuum, Maître Arkaaaaaaaaaaaaayn, c’est une situation déliiiiiiiiiicate … Le coooffre est coooomme fixéééééééé au soooooool. Même à 5 pour le soulever, il ne bouge paaaaaaaaaaaas.

Sanctuary : Bien, allons voir ça.

Après quelques kilomètres de marche dans Midgard Atlantide, le Troll et le Necrite s’arrêtent net, prés d’un trou creusé à proximité de la lave. L’endroit semble être gardé par quelques silhouettes plus ou moins humaines, sûrement des mercenaires employés par Arkayn et Sanctuary.

Arkayn : Ça ne va pas être bien difficile de l’ouvrir … Un bon coup d’épée bien placé fera l’affaire …

Sanctuary : Non ! Tu risquerais d’endommager ce qu’il y a à l’intérieur !

Arkayn : Pas si je frappe uniquement le haut du coffre …

À ces mots, Arkayn dégaina d’une façon précise et extrêmement rapide, une longue épée à deux mains parfaitement aiguisée. Après quoi, il trancha d’un geste particulièrement adroit le dessus du coffre, sans toucher au contenu.

Sanctuary : Beau travail ! Je n’aurais pas fait mieux.

Arkayn [Rire.] Non, toi tu aurais mis le coffre en morceaux.

Sanctuary [Impatient :] Enfin … Après toutes ces centaines de lunes d’attente … Les bras des Enfers sont à moi …

[Observant le contenu du coffre avec surprise :] Argh ! Un vulgaire et stupide marteau !! Encore une foutue babiole sans intérêt !!!

Arkayn : Ne sois pas si défaitiste Sanctuary, ce n’est pas un marteau ordinaire, regardes l’aura bleue qu’il dégage … Il y a même une inscription écrite dessus : D E S T R U C T E U R.

Je ne vois qu’une entité suprême capable de forger un tel objet …

Sanctuary [Haussant les épaules :] Tu sous entends que cette trouvaille est un signe du destin ?

Arkayn : Je crois surtout que c’est un avant goût des présents que l’on peut attendre de notre travail. Tiens regardes le mur là bas, tu maniais le marteau avant non ?

Sanctuary [Haussant à nouveau les épaules :] Oui, mais c’était il y a bien longtemps Arkayn. Le marteau, ce n’est pas si dévastateur qu’une bonne hache, puis ce mur est quand même particulièrement épais …

Après ses paroles, Sanctuary s’approcha du fameux mur, et lui assena un coup moyen, ce dernier s’écroula dans un vacarme épouvantable.

Arkayn [Sourire sadique aux lèvres :] Tu disais quoi à propos des marteaux ?

Sanctuary : Oui bon, ça va, ça va ! Je le garde, il pourra peut être servir plus tard qui sait …

Quoi qu’il en soit, dis aux autres bons à rien de reprendre les recherches là ou ils s’étaient arrêtés.

Quand à moi, je pars m’occuper de quelques enquiquineurs ...