... Un cheval .
Apres un copieux repas a la taverne habituelle, je decidai afin de m'exercer quelque peu d'aller nettoyer les abords du lac infestés par les affreuses araignées.
Aidé des quelques dons que les dieux daignaient bien m'offrir, je m'attelai a cette tache ardue, faisant tournoyer mon épée et envoyant moultes araignées de vie a trepas.
Occupé a occire une enieme bestiole, j'eu la surprise d'entendre une voix retentir derriere moi, jetant un vif coup d'oeil, j'apercus alors un être avec un drôle de chapeau tout en longueur et finissant par une pointe. Apres quelques paroles echangées, nous decidames d'oeuvrer ensemble afin de nettoyer quelque peu cet endroit.
peu a peu, plus aucunes araignées en vue, a croire qu'elles avaient compris qu'elles devaient fuir. Aussi mon compagnon me parla qu'il etait possible que d'autres lieux auraient besoin de nos services afin de les rendre plus sur, n'ecoutant que ma bonne volonté et fort des quelques bestioles qui eussent trepassés sous les coups de mon épée,j'hochais la tête et nous rendimes a l'etable afin de querir les services d'un destrier.
Devant l'etable, mon compagnon et le palefrenier m'expliquai les rudiments de l'equitation ; Bien evidemment, explications que je n'ecoutais que d'une oreille discrete, ce n'etait point a un preux paladin qu'un cheval allai faire de quelconques miseres.
Apres quelques difficultés a monter et a tenir en selle, me voila pres a galoper, mon compagnon ayant deja demarré, me criant : " oublie pas qu'il faut s'arreter aux grandes maisons apres le lac" .
Voulant faire signe de la main que j'avais bien entendu, je manquais perdre l'equilibre et pour me rattraper je n'eus comme meilleur reflexe que d'empoigner la criniere du pauvre destrier, ce dernier peu habitué a si peu d'egards se mit a hennir et a partir au grand galop.
Cramponné du mieux que je pouvais, je tentais de rester en selle.
toujours au grand galop ma monture filait droit vers une destination inconnue, tant bien que mal, plus agrippé a la criniere que chevauchant, j'evitais les branches basses des arbres.
A un detour du chemin je vis passer un être qui semblai vouloir me faire signe de m'arreter: je venais de depasser mon compagnon. Le temps que je realise que c'etait la bas que je devais descendre, j'etais deja rendu bien plus loin.
Mais comment on arrete ce fichu cheval qui file comme le vent? Esquivant les pieux effilés, me courbant sur l'echine du destrier, j'essayai en vain de me remmemorer les conseils que le palefrenier m'avait offert et que je n'avais bien evidemment point ecouté.
Au bout d'une trés longue course, nous arrivames sain et sauf aux abords d'une gigantesque forteresse. A quelques metres de la lourde porte de fer cloturant l'entrée, mon cheval s'arreta d'un seul coup. Surpris par cet arrêt brutal je fut catapulté par dessus bord et me retrouvai allongé et groggy sur le sol aux pieds d'un petit être hilare.