Deux silhouettes dans la pénombre de la nuit se déplacent chacune de leur côté vers un même lieu : un arbre jonché sur le sol.
L’une de ses silhouettes est humaine, l’autre de petite taille, c’est un lurikeen. Les deux personnes se connaissent de longue date.
« Bonjour Cad.
- Bonjour Cala, où allons-nous ?
- A Caldey Cad
- Bien, je vous suis. »
Ainsi, ils se dirigèrent vers le poste relais de Gwynndeau pour y prendre les chevaux qui les emmèneraient rapidement vers leur destination. Une fois arrivé, elle lui dit ceci :
« J’ai affaire d’abord. Attend moi ici Cad.
-Bien. »
Quelques heures plus tard…
« C’est bon, nous pouvons y aller. Cad ??!! S’étonna-t-elle en retrouvant son compagnon endormi.
-Bien, répondit-il en baillant et il ajouta : Où allons-nous ? En s’étirant les bras, sortant doucement de son sommeil.
-Visiter la contrée. Répondit-elle en souriant, le regardant se mettre debout.
-Pourquoi pas, je ne connais pas cette partie du monde.
-Allons-y, je vous suis. »
Après un trajet assez aléatoire, il fut convenu entre les deux amis que Dame Calawene prenait la tête de ce curieux convoi. En effet, elle possédait ce qu’on appelle un don : Oui, elle était dotée d’un talent exceptionnel : Elle savait lire une carte.
Un objet que ne possédait pas Sire Cadiregord, il n’en avait jamais eu et n’en voulait pas, préférant se fier à son instinct et à son grand sens de l’orientation.
« Allons à Caer Sidi, dit-elle en indiquant la direction d’une main.
-D’accord. »
Ils arrivèrent ainsi devant un pont, menant à une montagne sur laquelle surplombait un château. Ils s’arrêtèrent un instant pour contempler l’édifice. Ils traversèrent le pont et suivirent un chemin qui permettait de se rendre au sommet.
La lune était haute. Ce qui permit de guider leur pas, leur évitant toute chute mortelle.
Une fois en haut, elle s’exprima sur la nécessité de se préparer avant de visiter les lieux, Cadiregord, lui ne cessait de contempler l’ouvrage et se laissa bénir.
Il en profita pour remettre son plastron, écoutant le conseil de son amie. Ainsi paré, il chercha l’entrée qu’il trouva assez facilement.
« Par là, dit-il »
Ils entrèrent et on eut pu entendre deux pauvres gens criant : « Ahhhhh !!!!!!!!! » Les deux cris étant séparé l’un de l’autre par un intervalle de temps absolument relativement court, étant donné que l’une de ces deux personnes suivait de très près l’autre. Ce qui indiqua qu’ils firent une chute pour les personnes qui étaient présentes à ce moment là, mais comme il n’y avait pas âme qui vive dans les alentours, le monde n’en fit pas grands états d’âme de ce qui venait de leur arriver.
D’ailleurs, l’un deux fit « Ouch !! », ayant reçu un surplus de poids sur lui, correspondant au poids d’un humain équipé d’une armure lourde complète. Ce dernier regarda les formes de celui dont il avait amorti la chute pour jauger du véritable coupable des dégâts reçus : l’armure ou celui qui la porte. Il se mit à se demander, comment il était possible qu’un être qui passait son temps à courir puisse avoir autant de masse en lui.
Il fut coupé dans sa réflexion par un :
« Qu’y a t il Cad ?
-Non rien, ah si, pourrions-nous bénéficier de vos soins Cala ?
-Bien sûr, répondit-elle en souriant»
Après s’être reposés, nos deux compères s’en allèrent visiter les lieux. Les toiles d’araignées tombaient du plafond. L’endroit semblait glauque. On pouvait entendre un souffle rauque provenant d’on ne sait où, voire même une musique infernale.
Cadiregord observait, parcourait les salles suivies de très près par Dame Calawene qui ne se sentait pas à son aise.
« L’endroit est sinistre, dit l’un d’une voix calme.
-Oui, il y a comme une atmosphère oppressante, répondit l’autre à demi voix. »
Ils avancèrent s’enfonçant plus profondément dans le dédalle des salles, s’attendant à chaque instant à être attaqué.
« J’ai peur Cad et je n’aime pas les toile d’araignées.
-Mais non, je suis à vos cotés. Ne craignez rien.
-On va se perdre.
-Mais non, fais moi confiance. »
Au début, il n’y prêta pas attention, puisqu’il était absorbé par les ouvrages taillés dans la pierre.
Il n’avait pas perçu ce regard. Oui, un regard pressant, réprobateur exprimant implicitement « Hum, oui. Si c’est comme tout à l’heure alors, on n’est pas prêt de retrouver la sortie. »
Il entendit alors :
« On devrait rentrer, non ?
-Oui, répondit-il avec empressement, en ayant compris d’où venait la pression qui pesait derrière lui. »
Ainsi, ils se perdirent un temps avant de remonter à la surface et de rejoindre des compagnons pour une énième chasse aux gardes démoniaques...
A suivre...
[HRP] Je n'ai pas réussi à faire marcher le lien pour tous et je me suis donc mis à recopier les liens et le textes.
Pour ceux qui voudrait le texte avec sa police d'origine voici le lien qui semble-t-il serait défectueux (il marche pour un ami et moi-meme):
http://membres.lycos.fr/cadiregord/Excursions a caldey.doc
Il suffit de recopier le lien et d'enregistrer par la suite le document word.
Concernant les images, il est vrai que cela puisse paraitre hrp et je le concois fort bien. J'avais tenté de les modifier, les transformant pour certaines d'entre elle en mode aquarelle/ crayon papier. Mais cela n'a pas ete un franc succés pour toutes et pour un souci de cohésion, j'ai dû laisser celle d'origine.
J'espere ne pas faire entorse au réglement de ce forum et je vous prie de considérer ces images comme des illustrations d'epoque d'un livre.
J'espere que vous aurez apprécié ce petit récit farfelu qui a pour simple objet de vous changer de la routine de la chasse. [/HRP]