Forum Amtenaël

1 - GENERALITES

Devenir un chevalier requiert un entraînement intense, une discipline stricte et une implication totale. Tout commence généralement par une allégeance à un protecteur.
Ce dernier peut être le dirigeant d'un mouvement religieux ou un monarque.

Le chevalier s'engage sans peur devant son suzerain. Il se doit de le servir fidèlement ; l'honorer et respecter ses croyances et ses symboles et sacrifier sa vie pour lui si nécessaire.
Le candidat ayant fait preuve de sa vertu peut subir l'adoubement.
Il s'agenouille devant son suzerain, celui-ci tenant une épée d'apparat au dessus de la tête du candidat. Une fois que le candidat a récité son code de comportement, l'officiant pose l'épée sur son cou et ses épaules et le nomme Chevalier. Ce dernier se relève, lui porte l'accolade, et part.

Un paladin doit se préparer au combat mais il ne sort sa lame uniquement si cela est nécessaire pour promouvoir le bien de tous, se protéger ou protéger celui qu'il a fait serment de défendre la vie.

Le combat n'est pas la guerre ; c'est un engagement total, le seul véritable jugement de Dieu. Ou on gagne tout, ou on perd tout.
La bataille est rare. On l'évite. La sagesse doit inciter à ne pas engager le combat.

2 - LA TEMPERANCE

L'âme du chevalier doit se discipliner, pour qu'en dépit des impulsions et passions, la raison lui permette toujours d'être maître de ses émotions. Garder son sang-froid au moment où tous les autres le perdront lui permettra de se garder en vie.
Même lorsque le chevalier ne peut pas choisir son champ de bataille, entrainé par surprise au milieu de combat qu'il ne souhaitait pas mener, le chevalier écoute toujours se qu'a à dire son adversaire. Il se met à sa place et il tente de comprendre sincèrement et de toute son âme se qui a poussé son adversaire à agir de la sorte. Il cherche d'abord une solution.
Si le chevalier estime que ce combat n'est pas le sien, il ne sort pas son épée.

Neammoins si le chevalier est maître de sa raison et sait que son coeur lui dit qu'il est dans le droit chemin.
Il ne demande alors à personne le droit de dégainer son épée. Il ne perd plus de temps à expliquer ses gestes. Seul compte de faire ce qui est juste. Il répond seul de ce qu'il fait lorsque sa lame danse.