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Une soirée comme tant d'autres et pourtant?

Posted: 23 Nov 2005, 19:20
by Kraax
Un soir d’pleine lune, après une bonne soirée bien arrosée et bien animé, Kraax cuvait ,affalé sur la table d’une taverne de Midgard, la chope vide encore en main… Plongé dans des délires éthyliques, il voyait en songe défiler les derniers instants de sa vie en tant que Thekk, ou le Plaisant en commun.
Il revivait la veille de la bataille des milles flèches, la grande fêtes avant cette mémorable bataille qui plongea Midgard dans le chaos et l’asservissement. Puis vinrent les souvenirs de la bataille elle-même, bien qu’il tanguait un peu il se souviens de ses frères, tous alignés, en rang côtes à côtes : Nain Kobold, Valkyns, Troll viking et Frosthalf, unis sous la même bannière, pour Midgard.
Il se souvint des chants de guerre des skalds rythmés par les tambours de guerre, chants que presque tout les Midgardiens chantaient en cœur pour se donner courage, tout en frappant leur torse en cadence. Bien qu’il ne soit pas dans les premiers rang il était sur le flanc d’une colline et put voir les armés d’Albion et d’Hibernia se rassembler, s’amasser, pour envahir Midgard… Les sauvages qu’ils les appelaient ; ces arrogants étrangers les prenaient pour du bétail, des barbares, ignorant la splendeur des cités troglodytes naines et les cultures tribales qui régissaient Midgard.
Le tonnerre grondait, ou peut être était ce le heurt des poing des Midgardiens sur leur torse, en rythme, tous prêts à faire face… pour Midgard, pour les Asgards, pour leur frères, pour leur terre, pour leur culture (et pas que celle du houblon hé !).
Les archers ennemis se postèrent un peu partout au loin derrière des centaines de guerriers, tel des lâches. Au son des cornes, voyant en face leur destin, les Midgardiens lancèrent la charge : tous se mirent à courir, à hurler ! Thekk, se souvenait de ses visions chaloupées de ses frères courrant avec lui en brayant vers les lignes ennemies… Puis toujours dans la course, une pluie de flèche… Il vit certains de ses frères tomber, criblés de flèche sans pourtant avoir vu l’ombre d’un ennemi, il ne pouvait contenir sa hargne de voir les siens tomber sans même pouvoir se battre. Il hâtât le pas mais ne put refréner ce chaloupement qui lui venait de la, ô combien merveilleuse, soirée passée à festoyer, la veille. Etrangement chaque pas de travers lui faisait éviter les flèches qui ne glissaient pas sur son armure, comme si son état... le maintenait en vie. Il finit par arriver sur le front avec seulement quelques flèches : une plantée sur l’épaule gauche et une sur le flanc droit. Sa grande hache en main il commença avec ses frères à balayer les rangs ennemis, tranchant bras tête et jambes des albionniais et Hiberniens submergé devant la fureur des guerriers de Midgard. Les braves de Midgard pourtant désorganisés se frayaient un passage dans les rangs denses de l’ennemis qui lui était en surnombre et bien coordonné ; moulinant de leur grande haches, masses et épées dont l’allonge leur permettait de garde a distance plusieurs ennemis en même temps les Midgardiens marchaient sur les corps ennemis avec détermination.
Thekk se souvint qu’il ne souffrait pas transis d’émotion et … encore pas tout a fait dessoulé. Il se souvint des membres tranchés, des os brisé, mais aussi du râle de ses frères tombant, submergés sous les coups ennemis… Après une longue lutte, la plupart des Midgardiens étant déjà tombé, Kraax réussit avec d’autres frères, de valeureux guerrier a dépasser les lignes ennemis a force de faucher elfes et Firbolg sur leur passage. Puis il se souvint de leur surprise lorsqu’il dépassèrent les rangs de fantassins : le grand vide laissé à leur égard, les rangées d’archer, arc bandé leur faisant face…


Kraax se réveilla en sueur, avec un formidable pivert dans la tête. Il reconnût le contact du bois de la table de la taverne, ce qui le rassura en quelques sortes… Par réflexe il amena sa chope vide jusqu’à lui afin d’en lorgner le contenu, dans l’espoir d’y dénicher une maigre goutte. Mais sa chope n’était pas vide, et ce qu’il vit au fond de la chope l’effraya au plus haut point : il vit Alfadir, le grand Borgne !

Odin : « Kraax ! »

Kraax effrayé jetât la chope devant lui, et s’exclama : « Oui père Odin... je… Moins souvent ...Euh... j’viendrais moins ici… Je … » Alors Odin posa sa main sur son épaule et Kraax fut soulagé en se retournant que l’Odin aperçut dans sa chope ne soit qu’un reflet de celui se trouvant derrière lui. Dans l’instant, il s’agenouillât devant Odin, s’apercevant au passage que la taverne était vide… Et qu’il n’y avait plus ni porte ni fenêtre.

Odin : « Thekk, brave guerrier cesse donc de te faire du mal. Tu sais bien que te mettre dans ces états ne résoudra rien. Que ce n’est pas en allant te saouler que tu parlera sérieusement… Avec tu sais quelle naine. »

Kraax rougit et baissa les yeux. Il se releva alors et parla à Odin comme à son égal :

Kraax : « Oui je sais. Mais tu l’sait hé, j’peux pas m’en empêcher… Et puis j’sais plus quoi faire… Et puis il y a ces rêves, omi, toujours ces rêves… Sur la bataille des milles flèches, sur ma mort. Je… Pourquoi Odin ? »

Odin posa sa main sur l’épaule du nain : « Les rêves sont parfois des présages. Trouve ta voie frère, trouve LA… »

Tout ce qui entourait Kraax s’assombrit soudain et il se réveilla en sursaut, un Kobold ayant atterris sur sa table dans la taverne toujours bondé. Toujours avec un mal de crâne il constata que la vision d’Odin n’était qu’un rêve, mais il se mit pourtant en tête de partir vers Midgard. Pour tenter de parler à une certaine naine…