Mes forces me quittent…
Le vent glacial balaie de plus belle les collines dorées d’Avalon en cette soirée fraîche. Je frissonne légèrement et m’enveloppe dans ma cape. Autour de moi, quelques braves qui affrontent ce vent en cheval, ou d’autres encore qui exhibent leur marchandise aux intéressés. Je soupire profondément, l’air maussade.
Je tend l’oreille et perçoit la douce mélodie des feuilles qui crépitent, des oiseaux qui laissent entendre leurs chants mélodieux à qui le veut. Un nain et un breton s’approchent et tentent d’entamer une conversation, mais je ne suis guère d’humeur à cela. Je m’éloigne un peu, baissant la tête pour ne pas affronter les bourrasques.
Soudain, un firbolg m’étant inconnu s’avance et m’interpelle.
‘ Bonsoir, dit-il.
- Pourriez-vous me dire comment se nomme votre cape?
Étonnée, j’enchaîne d’une voie lasse :
- Depuis quand est-c’que les capes ont des noms?
Il me regarde, incertain.
- Euh… le nom de votre cape, oui.
- Je ne donne point de nom à mes vêtements <rit intérieurement>
- Je vous prie de m’excuser, mais les noms ne sont point donnés par nous, mais bien par les créateurs, m’interrompit-il.
- Alors, je refuse quand même la question.
- Je ne vous demande que le nom de votre cape!
- Peu importe.
- Maint’nant, dégagez et laissez-moi tranquille, dis-je.
- Je suis sur mon territoire, je vais où là me chante.
Je le regarde, un peu stupéfaite et lance :
- Navrée de vous décevoir, mais ici, c’est comme la jungle. Personne n’a sa place, nous luttons pour notre survie. Alors vos territoires, j'm'en balance.
- Eh bien…. Je regarde le paysage derrière vous.
- Ne faites pas l’imbécile, m’impatientai-je.
- Pardon?, s'enquiert-il.’
Ne voulant plus l’écouter, je marmonne quelques incantations et il se fige sur place. Satisfaite de son immobilité, je pars l’esprit en paix.
Je m’arrête plus loin, bouleversée. Pourquoi toujours des hostilités? Où que j’aille, je m’aliène les gens. Le soleil se couche peu à peu sous l’horizon et le crépuscule dévoile les sombres filaments nocturnes. Dans ma tête, toutes sortes d’idées noires me travaillent. Impossible de penser à une seule chose. Le massacre des Lawalak… Varghar… mes parts d’actions diminuant sur le Marché Noir, que puis-je faire pour gérer tout ça?
Je sursaute tout à coup et aperçoit le firbolg, planté devant moi.
‘Pourquoi m’avoir attaqué! Répondez!’
Avant même que je puisse répliquer, il m’assena un coup dans les côtes.
‘Aïe! Mais qu’est-c’qui vous prend!? Vous êtes malade!?
- Vous n’auriez pas dû attaquer la première.’
Je ressens alors une présence derrière et fige mes attaquants d’un geste brusque des mains. Un frostalf est immobile derrière moi, pourtant, le firbolg bouge toujours. Je respire profondément et m’élance, les jambes à mon coup, sur la route trans-Avalonienne. Mais je suis fatiguée et lasse, mon énergie n’est point à son zénith puisque je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours. Mes ennemis me rattrapent rapidement quand soudain l’un d’un me jette un sort. Une douleur aiguë m’atteint à la poitrine et je m’écroule sur le sol. J’ai peine à me relever et mes assaillants ne me donnent aucun répit. Je décide donc de sortir mon arme et les affronter.
Ils sont plus nombreux et les coups affligés à ma lame semblent transpercer tout mon être. Une brume enveloppe tranquillement ma vue et je pers l’équilibre. C’est alors que je pressens la fin. Je laisse tomber mon arme sur le sol et ferme les yeux. Une atroce déchirure me coupe le souffle puis… une série d’événements défilent à une vitesse vertigineuse, des flashs, des actions, des visages, des phrases… je n’ai plus conscience de la réalité. Je m’effondre sur le sol…
Mes forces me quittent…
[HRP] Navrée de la pauvreté du dialogue, mais le BG est tiré d'une histoire vraie, je tenais à reprendre certains faits.[/HRP]
Mes forces me quittent...
Mes forces me quittent...
[Retraité]
-Melodi Eternalis Kalawal; niv. 49
-Melodi Eternalis Kalawal; niv. 49
Comment ? Une affaire qui ne concerne que moi ? Et dont seul le maître peux m’entretenir ?
Qu’est-ce que c’est que ça Heimdall ? Demanda le celte.
Je n’sais pas Varghar, mais ça avait l’air assez pressé, alors tu vas devoir prendre le raccourcis des InBlaks … Répondis le troll.
Hein ? Mais quel racc….
Le celte n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà le troll avait sortit sa hache et lui assena un coup mortel.
Humpf, toujours aussi rude ce passage dans l’au-delà.
Le celte se dirigea vers le repère de Lucifer son maître, endroit toujours aussi majestueux et impressionnant.
Varghar … La voix de Lucifer, maître des Légionnaires semblait mélancolique. J’ai une nouvelle à t’apprendre. Elle n’est pas très bonne pour toi, et pourrait m’être indifférente. Mais je dois bien avouer qu’elle ne l’ai pas.
Depuis quelques temps je t’observe, comme tous tes autres frères, mais tu m’as intrigué. En effet j’ai vu des sentiments étranges naître en toi. A l’encontre d’une femme, qui plus est … La protégée de mes fidèles InBlaks : Melodi.
Cette nouvelle la concerne mon fils … Elle a été assassinée.
Qu.. Qui a osé faire ça ? Que faisait les InBlaks ? Pourquoi ne suis-je mis au courant que maintenant ? Pourquoi …
Ne t’emportes pas mon fils !
Mais maître, je donnerais ma vie pour elle, cette vie qui m’a fait la connaître, je n’en veux plus sans elle !
Hum, je comprend ton désarroi, et tu sais bien qu’elle avait ma protection. Je vais te permettre de le revoir, mais si tu veux qu’elle soit à tes coté pour l’éternité, il faudra qu’elle rejoigne ma Légion.
Je suis certain qu’elle acceptera maître, permettez moi de la ramener à mes coté et nous vous servirons ensemble, mieux que quiconque.
Je l’espère bien mon fils, tiens, voilà de la poussière de muse, soupoudres en son cadavre, et elle te reviendra, mais attention, si elle refuse de rejoindre mon Armée, elle ira dans un Enfer éternel, d’où jamais elle ne te verras plus, et n’en sortiras jamais.
Elle nous rejoindra Maître. Comment puis-je la retrouver ?
Huhu, je vais user de mes pouvoirs bien sur …
Lucifer incanta, Varghar tomba inanimé sur le sol de l’antre de son Maître.
Le celte reprit conscience non loin du corps de sa femme étendu à même le sol, une dague planté dans son cœur.
Hum … Melo, Melodi !
Varghar retira l’arme du corps de la celte, il la rangea à son fourreau et jura : Ils me le paieront, tous périront, dans les plus attroces souffrances !
Il s’empressa ensuite de répandre la poussière de muse sur son corps innerte.
La respiration de Melodi reprit instantanément, puis elle ouvrit les yeux …
Melodi, ma douce, c’est moi, Varghar, ne crains rien, je suis à tes cotés maintenant.
La celte ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n’en sortit.
Gardes tes forces mon cœur, le maître t’as permit de revivre, mais il ne tient qu’à toi que ce soit pour l’éternité, si tu acceptes de rejoindre les rangs de son armée, nous serons ensemble pour l’éternité, sinon … Nous nous perdrons à jamais …
Melodi écarquilla les yeux et ouvrit la bouche pour répondre …
Qu’est-ce que c’est que ça Heimdall ? Demanda le celte.
Je n’sais pas Varghar, mais ça avait l’air assez pressé, alors tu vas devoir prendre le raccourcis des InBlaks … Répondis le troll.
Hein ? Mais quel racc….
Le celte n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà le troll avait sortit sa hache et lui assena un coup mortel.
Humpf, toujours aussi rude ce passage dans l’au-delà.
Le celte se dirigea vers le repère de Lucifer son maître, endroit toujours aussi majestueux et impressionnant.
Varghar … La voix de Lucifer, maître des Légionnaires semblait mélancolique. J’ai une nouvelle à t’apprendre. Elle n’est pas très bonne pour toi, et pourrait m’être indifférente. Mais je dois bien avouer qu’elle ne l’ai pas.
Depuis quelques temps je t’observe, comme tous tes autres frères, mais tu m’as intrigué. En effet j’ai vu des sentiments étranges naître en toi. A l’encontre d’une femme, qui plus est … La protégée de mes fidèles InBlaks : Melodi.
Cette nouvelle la concerne mon fils … Elle a été assassinée.
Qu.. Qui a osé faire ça ? Que faisait les InBlaks ? Pourquoi ne suis-je mis au courant que maintenant ? Pourquoi …
Ne t’emportes pas mon fils !
Mais maître, je donnerais ma vie pour elle, cette vie qui m’a fait la connaître, je n’en veux plus sans elle !
Hum, je comprend ton désarroi, et tu sais bien qu’elle avait ma protection. Je vais te permettre de le revoir, mais si tu veux qu’elle soit à tes coté pour l’éternité, il faudra qu’elle rejoigne ma Légion.
Je suis certain qu’elle acceptera maître, permettez moi de la ramener à mes coté et nous vous servirons ensemble, mieux que quiconque.
Je l’espère bien mon fils, tiens, voilà de la poussière de muse, soupoudres en son cadavre, et elle te reviendra, mais attention, si elle refuse de rejoindre mon Armée, elle ira dans un Enfer éternel, d’où jamais elle ne te verras plus, et n’en sortiras jamais.
Elle nous rejoindra Maître. Comment puis-je la retrouver ?
Huhu, je vais user de mes pouvoirs bien sur …
Lucifer incanta, Varghar tomba inanimé sur le sol de l’antre de son Maître.
Le celte reprit conscience non loin du corps de sa femme étendu à même le sol, une dague planté dans son cœur.
Hum … Melo, Melodi !
Varghar retira l’arme du corps de la celte, il la rangea à son fourreau et jura : Ils me le paieront, tous périront, dans les plus attroces souffrances !
Il s’empressa ensuite de répandre la poussière de muse sur son corps innerte.
La respiration de Melodi reprit instantanément, puis elle ouvrit les yeux …
Melodi, ma douce, c’est moi, Varghar, ne crains rien, je suis à tes cotés maintenant.
La celte ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n’en sortit.
Gardes tes forces mon cœur, le maître t’as permit de revivre, mais il ne tient qu’à toi que ce soit pour l’éternité, si tu acceptes de rejoindre les rangs de son armée, nous serons ensemble pour l’éternité, sinon … Nous nous perdrons à jamais …
Melodi écarquilla les yeux et ouvrit la bouche pour répondre …
Une nouvelle lueur…
Melodi écarquilla les yeux et ouvrit la bouche pour répondre… Une expiration profonde en ressortit comme après avoir passée une éternité sous l’eau. Son visage était blême, ses pupilles dilatées.
Varg… Varg… vois…. Rien, vois rien. Je…
La celte tentait d’articuler mais les mots semblaient se déformer; sa mâchoire exécutait de petits mouvements saccadés. Ses sens étaient encore endoloris, mais elle ressentait la présence de son sauveur. Une voix sombre mais familière résonnait dans sa tête, mais la nature lui en était inconnue.
Son séjour dans les pénombres du Sombre Passage lui parut une éternité, sa torpeur se dissipait lentement, mais sûrement. Sa manière de penser et d’agir avait changé, quelque chose s’était métamorphosée en elle. La petite rebelle qu’elle était avant s’était rebutée pour laisser place à un être hypocrite, jaloux et mesquin. L’amour, un sentiment qu’elle n’aurait dû connaître, s’était pourtant présenté à elle, et Melodi succomba. Elle ne serait plus jamais la même, peut-être serait-elle méconnaissable. Sa mémoire était intacte, elle pouvait fouiller dans son passé sans trop y trouver de réponses. La seule chose qui importait, c’est qu’elle soit là, avec son époux.
Elle entrevoyait maintenant la silhouette de Varghar mais aucune forme distincte. Peu à peu, le toucher lui revenait, puis la vue et l’ouïe. Elle frissonna en sentant les lèvres de son amoureux frôler les siennes. Bientôt, elle pourrait bouger. Varghar la regardait, son regard dur mais si chaleureux à sa vue la dévisageait, exprimant tous les tendres sentiments réciproques qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Nuls ne parlaient, l’atmosphère était calme et un silence de mort y régnait.
Leur respiration se calmait peu à peu, le réconfort emplissait leur coeur. Enfin, Melodi parla.
Varghar, mon amour… tu m’as… tu m’as ressuscitée?!
Oui, tu es là maintenant, mais Lucifer m’a rendu un grand service…Sans lui, je ne t’aurais peut-être jamais retrouvé <une larme coula sur sa yeux, mais Melodi s’empressa de l’essuyer>.
Hé…hé… ça va, je ne vais plus partir. Je suis revenue et je compte y rester. Je suis si heureuse de te retrouver…
Moi aussi, je croyais que tout était fini, que mon seul amour s’était envolé… j’ai eu si peur.
Melodi se releva sur ses coudes et embrassa tendrement l’homme pour le rassurer. Le baiser se prolongea, une fraction de seconde s’écoulant semblait une éternité; la solution à tous les problèmes, le réconfort de tous les cœurs. Ce soir-là, les deux tourtereaux restèrent côte à côte, se racontant de belles histoires et admirant les étoiles.
***
Dans les Abysses, Lucifer les épiait, il pouvait bien leur laisser un peu de répit. Mais le lendemain, une décision s’imposerait pour Melodi, et son choix serait déterminant…
Melodi écarquilla les yeux et ouvrit la bouche pour répondre… Une expiration profonde en ressortit comme après avoir passée une éternité sous l’eau. Son visage était blême, ses pupilles dilatées.
Varg… Varg… vois…. Rien, vois rien. Je…
La celte tentait d’articuler mais les mots semblaient se déformer; sa mâchoire exécutait de petits mouvements saccadés. Ses sens étaient encore endoloris, mais elle ressentait la présence de son sauveur. Une voix sombre mais familière résonnait dans sa tête, mais la nature lui en était inconnue.
Son séjour dans les pénombres du Sombre Passage lui parut une éternité, sa torpeur se dissipait lentement, mais sûrement. Sa manière de penser et d’agir avait changé, quelque chose s’était métamorphosée en elle. La petite rebelle qu’elle était avant s’était rebutée pour laisser place à un être hypocrite, jaloux et mesquin. L’amour, un sentiment qu’elle n’aurait dû connaître, s’était pourtant présenté à elle, et Melodi succomba. Elle ne serait plus jamais la même, peut-être serait-elle méconnaissable. Sa mémoire était intacte, elle pouvait fouiller dans son passé sans trop y trouver de réponses. La seule chose qui importait, c’est qu’elle soit là, avec son époux.
Elle entrevoyait maintenant la silhouette de Varghar mais aucune forme distincte. Peu à peu, le toucher lui revenait, puis la vue et l’ouïe. Elle frissonna en sentant les lèvres de son amoureux frôler les siennes. Bientôt, elle pourrait bouger. Varghar la regardait, son regard dur mais si chaleureux à sa vue la dévisageait, exprimant tous les tendres sentiments réciproques qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Nuls ne parlaient, l’atmosphère était calme et un silence de mort y régnait.
Leur respiration se calmait peu à peu, le réconfort emplissait leur coeur. Enfin, Melodi parla.
Varghar, mon amour… tu m’as… tu m’as ressuscitée?!
Oui, tu es là maintenant, mais Lucifer m’a rendu un grand service…Sans lui, je ne t’aurais peut-être jamais retrouvé <une larme coula sur sa yeux, mais Melodi s’empressa de l’essuyer>.
Hé…hé… ça va, je ne vais plus partir. Je suis revenue et je compte y rester. Je suis si heureuse de te retrouver…
Moi aussi, je croyais que tout était fini, que mon seul amour s’était envolé… j’ai eu si peur.
Melodi se releva sur ses coudes et embrassa tendrement l’homme pour le rassurer. Le baiser se prolongea, une fraction de seconde s’écoulant semblait une éternité; la solution à tous les problèmes, le réconfort de tous les cœurs. Ce soir-là, les deux tourtereaux restèrent côte à côte, se racontant de belles histoires et admirant les étoiles.
***
Dans les Abysses, Lucifer les épiait, il pouvait bien leur laisser un peu de répit. Mais le lendemain, une décision s’imposerait pour Melodi, et son choix serait déterminant…
[Retraité]
-Melodi Eternalis Kalawal; niv. 49
-Melodi Eternalis Kalawal; niv. 49