Encore des rumeurs.

[Ahyli]

Tous le monde connaît les histoires sur les drows, histoires vrais ou fausses mais personne ne pouvait en être sur. Les affabulateurs ont toujours existé et les hommes, aussi stupides qu’ils soient, les ont toujours cru. Qu’en est-il des histoires sur ces fameux elfes noirs ? Certains disent qui se ramollissent, doit-on les croire ? Les rumeurs sont devenues des légendes et deviendront des mythes dans plusieurs millénaires…où les grands-pères raconteront à leurs enfants comment sont les elfes noirs, où les Maîtres Elfes noirs raconteront a leurs soldats comment ils ont massacré un nombre d’homme incroyable et peut-être qu’il en restera plus de ces hommes ou les seuls qui seront encore en vie ne seront qu’esclave.
Les rumeurs comme quoi les Elfes Noirs se sont ramollis sont racontés par les hommes qui ne désirent que la célébrité, la reconnaissance ou ne sont que dominé par la bêtise.
Je ne révèlerais aucuns de leurs secrets sur cette feuille, je tiens a ma vie encore mais l’histoire que je vais vous raconter est vrais et l’homme qui me l’a raconté n’a plus jamais été le même après l’avoir vécu. Il se suicida deux jours après.




Les Elfes Noirs sont reconnaissables parmi tous, rien que leur regard vous transperce le cœur.

« Hey ! Toi ! Alors comme ça les petits elfes ne se cachent plus ? »

Elle se retourna pour faire face à l’homme qui venait de lui parler.

« Je savais que les Sous-Races étaient stupides, fous, imbéciles, vaniteux, mais je n’aurais jamais pensé que leur bêtise dépasse un certain stade, tu viens de me prouver l’inverse. Tu n’as pas peur de mourir en venant me voir ? Certains seraient déjà parti en courant rien qu’en m’apercevant. »
« On m’a dit que les Elfes Noirs étaient devenus des femmes ! Alors moi, je tente ma chance ! »
« Qui pourrait te le reprocher ? »

L’homme attrapa son épée et l’attaqua. L’Elfe arrêta la lame dans son élan en l’immobilisant avec une main. Aucune marque de souffrance ne se fit voir sur le visage de l’elfe, le sang qui coulait s’arrêta rapidement. Elle lui arracha l’épée, l’homme n’eut pas assez de force pour la retenir. Il avait les jambes qui commencèrent à trembler, les mains moites, il pleurait.

« Te rends-tu compte de ta bêtise maintenant ? »

Elle l’attrapa par le cou et l’emmena dans la forêt.

Il n’arrivait pas se débattre, la peur était trop fort, il ravala vite sa fierté. Elle le jeta au sol, au seuil d’un arbre mort. Elle passa une main dans son armure et en ressorti de fins couteaux.

« Les hommes sont de plus en plus téméraires, de plus en plus stupides. Ils ne savent que se plaindre, c’est désolant. Normalement, ils profitent de mon dos tourné pour attaquer, toi, tu dois avoir la folie en plus…Il y a ceux aussi qui quand ils nous aperçoivent lance des pigeons dans tous les sens et leurs proches arrivent. Tu ne peux t’imaginer a quel point ils me font plaisir, à la place d’une victime j’en ais six.»

En même temps qu’elle parlait, elle affûtait les couteaux.

« Tu as perdu la parole tout à coup ? Les mots te manquent peut-être ? Je pense plutôt que tu ne sais que te vanter ou aller te plaindre aux Esprits… »

Il essaya de se ramper discrètement, comme réponse il reçut un violent coup de pied dans le visage. Il resta allongé, au pied de la Drow qui ne s’arrêtait pas de sourire, un sourire malsain. Elle jeta habillement les couteaux qui se plantèrent avec force dans les sols en traversant les mains et les chevilles de l’homme qui ne put s’empêcher de crier.

« Alors comme ça tu me crois gentille avec toi ? »

Elle lui arracha les doigts l’un après l’autre, cassa les deux bras.
Il leva la tête vers elle et la regarda dans les yeux. En quelques secondes, elle lui avait arraché les yeux avec des gestes précis et rapides.

« On ne t’a jamais appris à baisser le regard devant tes maîtres ? »

Elle jeta les yeux près du visage de l’homme qui ne cessait d’hurler, des hurlements qui se mélangeaient avec le rire strident de l’elfe.

« En tout cas tu sais comment me faire plaisir… »

Elle s’agenouilla à coté de lui et commença à lui retirer l’armure qu’il portait. Elle souriait toujours, elle caressait le corps de l’homme avec la pointe de la lame de sa dague.

« C’est le moment que je préfère… »

Elle planta la lame sur un centimètre, juste pour couper la peau, à la fin du cou. Elle découpa lentement jusqu’au bas du ventre. L’homme venait de sombrer dans l’inconscience. Elle l’obligea a avaler un produit qui l’en sorti aussitôt. Elle passa son doigt dans la coupure qu’elle venait de faire, attrapa la peau au ventre et lui arracha d’un coup sec. Un hurlement plus fort que les autres se fit entendre. Il était toujours conscient. Elle commença à chantonner en continuant le travail. Elle plongea sa main dans les entrailles de l’homme pour en sortir le foie et quelques boyaux. Il était toujours vivant, elle sifflait joyeusement. Elle cassa un a un les os de la cage thoracique. Elle sembla hésiter en regardant les poumons et le cœur. Elle sourit puis se releva.

« Avec ce que je t’ai fait manger, tu resteras en vie encore quelques jours seuls dans cette forêt, d’ici là les mortels t’auront déjà trouvé. Raconte leur ce que tu viens de vivre…dis toi que j’ai été très gentille. »




Je me demande encore d’où sortent toutes ces rumeurs, comme elle là si bien dit, peut-être des imbéciles qui en cherchent qu’a faire parler d’eux…
L’homme fut mené dans un hôpital, il raconta tous. Les soigneurs arrivèrent à le tenir en vie, ce que lui avait donné l’elfe faisait encore effet. Sous la souffrance qu’il endurait, il se jeta par la fenêtra et ne se releva jamais.
Des recherches furent lancer pour retrouver l’Elfe fautif, mais personne n’arriva à la retrouver…comme si elle avait disparu, cachée dans l’ombre. Elle devait sûrement encore torturer les Sous Races, comme elle les appelait si bien…Faites attention a vos langues avant de raconter tout ce qui vous passe par la tête, l’histoire de cet homme n’en est qu’une parmi tant d’autres.

Elle plia le papier et le rangea dans un livre de la bibliothèque.