Forum Amtenaël

Bonjour,
Je me nomme Phileas Rozen. Je suis actuellement dans l'aube de ma vie et j'aimerai mettre par écrit le peu d'instants que j'ai dors et déjà vécus. Vous trouverez dans ce livre toutes les pages de ma vie, jusqu'à la dernière.
Si vous avez trouvé ce livre et que mon identité ne vous évoque aucun souvenir, veuillez -je vous prie- aller le déposer à la bibliothèque de Camelot. Si vous m'avez été proche dans à un instant de ma vie, et que vous tenez cet ouvrage en vos mains, asseyez-vous, faites chauffer du thé et concentrez-vous.

Pour une lecture plus aisée de ce livre, j'ai indiqué en marge les pages des différents chapitres majeurs de ma vie...
J'espère qu'en lisant ces pages, vous obtiendrai une expérience aussi fructueuse que celle qui m'a été conférée lors de son écriture.

Traive d'annonce et autres pertes de temps, je vous laisse maintenant tourner cette page et entamer une longue lecture...

Je vins au monde une nuit d'été, sous la lumière chaude de la Lune.
On me nomma Phileas, par respect pour mon ancêtre Sir Phileas Titus Rozen et par admiration par celui-ci, qui créa il y a maintenant sept génération le clan Rozen, officialisant la famille combatante.

Je faisais trois-quarts de jambe d'humain, ce qui était grand pour un luriken, j'avais les yeux bleux (qui implique une prédestination à l'arc selon les coutumes familiales) et les cheveux blancs dès ma naissance.

On m'emmena loin. C'est mon premier souvenir. Loin de ma mère, de sa chaleure corporelle qui réjouissait mes membres transis et endoloris. Je me souvins qu'ensuite on me donna une toilette attentionnée, qu'on m'habilla de manière confortable et que je fus nourris aux céréales de nos récoltes.
Tout se déroula ainsi chaques jours pendant ce que je nomme ma "petite vie". Aucune conscience, aucun problème, aucune réflexion mais un bonheur sur et continu.

J'appris les sciences en premier lieu, où je fus plutôt doué et où l'apprentissage se fus simple. Au cinquième cycle de ma vie, on me demanda de faire un choix, qui allait -me disait t'on- conditioner ma vie dans sa totalité :
L'orientation de ma classe. Je questinais ma mère sur le passif de notre lignée dans les différentes classes de chasseur. Il apparut clairement que les plus grands héros furent tous des rangers. Le dernier -mon père- fut notamment le plus doué de tous, mais fut également le seul à s'être employé à la solde d'une confrérie extrémiste donc le nom était écris en caligraphie en dessous de son nom sur notre arbre généalogique : l'In Nomine Satanas.

Quand il fallut annoncer mon choix, je dis alors : "Ma vie en tant que chasseur, mon honneur en tant que Rozen". On me conduit alors jusqu'à celui qu'on nommait 'l'entraineur'; qui était supposé prendre en charge mon évolution.
Il était jeune, d'une prestance athlétique et à l'oeil vif.

Débuta alors mon apprentissage de l'arc, du maniement de dagues, de la discrétion et de la Recherche du Chemin.