L'arbre et l'elfe
Posted: 26 Nov 2004, 09:13
Le soleil illuminait un ciel radieux, les oiseaux chantaient, le matin se levait tranquillement, chacun vaquait à ses occupations et la journée s'annonçait merveilleuse, mais pas pour tous ...
Dans l'ombre des branches d'un arbre centenaire de la forêt hibernienne qui était au bord de la route, nul ne pouvait apercevoir la présence d'une personne à l'âme déchirée, cet être au regard livide semblait observer la route depuis des semaines, ou peut-être des mois, personne ne le sais, aucuns ni s'y sont intéressés, pas un seul ne l'a vu verser toutes les larmes que sa tristesse pouvait extirper de ses yeux que le désespoir a rongé de l'intérieur.
Cet être affaibli qui avais perdu toute ressemblance avec celui qu'il était, avait gardé trace de sa race, un corps élancé, des oreilles fines et pointues, sans aucun doute, il s'agissait bien d'un elfe, mais pourquoi était-il là ? et pourquoi dans un tel état ?
C'est alors que le vieil arbre sur lequel reposais cet elfe lui adressa la parole :
- "Tu agis en observateur depuis tant de jours, que t'es t'il arrivé pour que tu perdes cette envie de fouler la terre de tes ancêtres ?"
L'elfe, surpris d'avoir à communiquer, rassembla ce qu'il pouvait avoir de force et murmura non sans mal :
- "J'ai ... perdu toute envie de vivre .., j'ai perdu tellement de ... frères et de soeurs, j'ai échoué dans la tâche que l'on m'avait confié ..., j'ai déçu mes camarades par ma seule incompétence"
L’elfe semblait serrer les poings et le vieil arbre lui répondit :
- "Et tu seul juge de tes actes ? les as tu seulement entendus te maudire ?"
Il n'en était point, l'elfe avait perdu tout seul le goût de lutter, il fit signe de la tête que non, l'arbre lui dit alors
- "Je vois ta peine emplir ton coeur et ton âme, ta détresse est grande, mais as tu idée de la détresse dans laquelle tu as plongé les gens qui croyaient en toi ?"
la respiration de l'elfe s'arrêta nette comme s'il venais d'être transpercé par une lame glacée...
- "J'imagine que non" dit alors le vieil arbre, "... tu as encore bien des choses à apprendre sur les pensées des autres et sur la confiance que tu peux leur accorder ainsi que sur celle qu'ils t'accordent"
L’elfe ferma les yeux ... il revoyait alors le visage de ses frères et soeurs qu'il avait laissé sur la route
- "Que puis-je faire maintenant, il est trop tard, je ne mérite plus de revenir, je n'oserai pas les regarder, j'ai ..."
L’arbre l'interrompis : "Est-ce la tout ce que je t'ai enseigné ? est-ce la tout le courage d'un elfe ? ... est-ce la ton courage ?"
L’elfe semblait perdre peu à peu toute consistance, l'arbre dit alors
- "Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser faire, te laisser dépérir, tu mérites mieux que cela"
- "Qui a encore besoin de moi ? prouve-moi que je mérite de vivre en ce monde" répondit l'elfe lassé de cette discussion.
- "Soit, si c'est ainsi que tu l'entend, jamais je n'aurai cru entendre pareil son venir de bouche"
Le vieil arbre semblait marqué par le déclin de cet elfe, c'est alors que des larmes de résine se mirent à couler du tronc de l'arbre, à l'endroit même ou l'elfe était appuyé.
- "Tu seras isolé du temps et de la souffrance, je vais apaiser ton mal, et le temps viendra ou la preuve apparaîtra"
L’elfe était à présent recouvert de résine, il n’entendait plus le chant des oiseaux, le son du vent dans les branches des arbres, mais il ne souffrait plus...
Alors, toutes les branches du vieil arbre reprirent vigueur et arboraient à présent une multitude de feuilles, l'arbre resplendissait alors de nouveau.
- "Une feuille tombera chaque jours ... si la preuve n'apparaît pas avant le dernier jour, tu auras droit à ce que tu me demandes, sinon, tu te relèvera, et tu prouveras à tous, le courage dont tu peux faire preuve".
C'est alors qu'une première feuille se décrocha de l'arbre pour aller se poser sur une touffe d'herbe sur le sol, Sarek se sentait déjà mieux ...
Dans l'ombre des branches d'un arbre centenaire de la forêt hibernienne qui était au bord de la route, nul ne pouvait apercevoir la présence d'une personne à l'âme déchirée, cet être au regard livide semblait observer la route depuis des semaines, ou peut-être des mois, personne ne le sais, aucuns ni s'y sont intéressés, pas un seul ne l'a vu verser toutes les larmes que sa tristesse pouvait extirper de ses yeux que le désespoir a rongé de l'intérieur.
Cet être affaibli qui avais perdu toute ressemblance avec celui qu'il était, avait gardé trace de sa race, un corps élancé, des oreilles fines et pointues, sans aucun doute, il s'agissait bien d'un elfe, mais pourquoi était-il là ? et pourquoi dans un tel état ?
C'est alors que le vieil arbre sur lequel reposais cet elfe lui adressa la parole :
- "Tu agis en observateur depuis tant de jours, que t'es t'il arrivé pour que tu perdes cette envie de fouler la terre de tes ancêtres ?"
L'elfe, surpris d'avoir à communiquer, rassembla ce qu'il pouvait avoir de force et murmura non sans mal :
- "J'ai ... perdu toute envie de vivre .., j'ai perdu tellement de ... frères et de soeurs, j'ai échoué dans la tâche que l'on m'avait confié ..., j'ai déçu mes camarades par ma seule incompétence"
L’elfe semblait serrer les poings et le vieil arbre lui répondit :
- "Et tu seul juge de tes actes ? les as tu seulement entendus te maudire ?"
Il n'en était point, l'elfe avait perdu tout seul le goût de lutter, il fit signe de la tête que non, l'arbre lui dit alors
- "Je vois ta peine emplir ton coeur et ton âme, ta détresse est grande, mais as tu idée de la détresse dans laquelle tu as plongé les gens qui croyaient en toi ?"
la respiration de l'elfe s'arrêta nette comme s'il venais d'être transpercé par une lame glacée...
- "J'imagine que non" dit alors le vieil arbre, "... tu as encore bien des choses à apprendre sur les pensées des autres et sur la confiance que tu peux leur accorder ainsi que sur celle qu'ils t'accordent"
L’elfe ferma les yeux ... il revoyait alors le visage de ses frères et soeurs qu'il avait laissé sur la route
- "Que puis-je faire maintenant, il est trop tard, je ne mérite plus de revenir, je n'oserai pas les regarder, j'ai ..."
L’arbre l'interrompis : "Est-ce la tout ce que je t'ai enseigné ? est-ce la tout le courage d'un elfe ? ... est-ce la ton courage ?"
L’elfe semblait perdre peu à peu toute consistance, l'arbre dit alors
- "Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser faire, te laisser dépérir, tu mérites mieux que cela"
- "Qui a encore besoin de moi ? prouve-moi que je mérite de vivre en ce monde" répondit l'elfe lassé de cette discussion.
- "Soit, si c'est ainsi que tu l'entend, jamais je n'aurai cru entendre pareil son venir de bouche"
Le vieil arbre semblait marqué par le déclin de cet elfe, c'est alors que des larmes de résine se mirent à couler du tronc de l'arbre, à l'endroit même ou l'elfe était appuyé.
- "Tu seras isolé du temps et de la souffrance, je vais apaiser ton mal, et le temps viendra ou la preuve apparaîtra"
L’elfe était à présent recouvert de résine, il n’entendait plus le chant des oiseaux, le son du vent dans les branches des arbres, mais il ne souffrait plus...
Alors, toutes les branches du vieil arbre reprirent vigueur et arboraient à présent une multitude de feuilles, l'arbre resplendissait alors de nouveau.
- "Une feuille tombera chaque jours ... si la preuve n'apparaît pas avant le dernier jour, tu auras droit à ce que tu me demandes, sinon, tu te relèvera, et tu prouveras à tous, le courage dont tu peux faire preuve".
C'est alors qu'une première feuille se décrocha de l'arbre pour aller se poser sur une touffe d'herbe sur le sol, Sarek se sentait déjà mieux ...