Sarek passa l'entrée du fortin hibernien et s'avança vers la marchande de flèches auquel il avais passé une commande de flèches. Ils discutèrent pendant un moment sur des sujets divers, autant sur le temps qu'il faisaient que sur la qualité des flèches puis Sarek s'arrêta et fixant le ciel, il pris congé de la marchande.
Sur la route le menant à sa modeste maison, il réfléchissait à ce qu'il lui fallais encore, des flèches, ses armes, de quoi boire et manger, tout était la, tout était prêt ... lorsqu'il entendit la voix de l'arbre
- "Que prépares-tu ?" dit l'arbre, bien qu'il connaissait la réponse.
- "Ne fais pas semblant, tu sais très bien qu'il est temps pour moi, nous en avons assez parlé, je ne peux plus rester" répondit Sarek sur un ton de défi
- "Pourquoi cherches-tu donc tant à détruire ce que tu as créé ?" ce qui arrêta la marche de l'elfe
- "Je n'ai rien détruit et j'ai si peu créé, je n'ai fait que réunir des gens et leur ai trouvé le meilleur mentor que l'on puisse trouver en ces terres, il n'ont pas besoin de moi, il est bien plus apte que moi à les mener, je n'ai pas l'âme d'un chef.
Et je n'ai jamais eu l'âme de rester, je ne suis qu'un rôdeur, un vagabond, j'ai toujours su que je repartirai à un moment ou à un autre, peut m'importe l'endroit ou le vent m'emporte, j'ai besoin de voir de nouvelles choses, des gens, des endroits, je ne peux pas rester plus longtemps sur place."
- "Mais ..." entama l'arbre
- "Ma décision est prise !" rétorqua vivement Sarek.
- "Ne jamais retenir une personne qui ne veux pas rester ..., je comprend, tu restes donc toujours aussi égoïste."
- "C'est le choix que j'ai fait et c'est ainsi que ma vie s'écoulera"
La discussion dura encore longtemps tout au long de la route, et encore lorsque Sarek empaqueta ses affaires, de sermon en sermon, l'arbre ne pouvais se résoudre à faiblir.
Depuis sa maison qui se trouvais dans une petite clairière, il apercevait Emblème, la ville et sa colline ou l'Arbre légendaire était juché, il pouvait de ses yeux perçants apercevoir les gens, les chevaux qui passaient, des personnes connues et d'autres moins, il venait de mettre le feu à sa maison, il se tenais dos au brasier et observait les environs.
- "C'est une larme que j'aperçois sur ta joue" dit l'arbre d'un ton moqueur
- "Oui, je n'ai jamais dit que j'était dépourvu de sentiment ..." répondit fièrement Sarek en frottant son oeil
- "Tu vas pourtant les abandonner"
- "ASSEZ !, je ne veux plus t'entendre !, je m'en vais vers de nouvelles terres"
Un soudain souffle de vent souleva Sarek du sol et le fis retomber lourdement, une goutte de pluie se mis a tomber, le ciel s'assombris...
Une pluie battante tombais à présent, Sarek se releva, remonta sa capuche, et pris la route vers les bois d'où on ne le revis jamais.
- "Pardonne-moi" dit-il, pensant entendre une réponse de l'arbre.
Rien qu'un long silence ...
Il jeta un dernier regard vers la terre qui l'avais accueilli de longues années, et détournant la tête pour reprendre sa route il dit finalement "Pardonnez-moi" avant de disparaître dans la forêt...
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Comme un mot vaut parfois mieux qu'un long discours ^^
Ciao les gens

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