-Père, je désire combattre à tes cotés, je veux te faire honneur en étant le meilleur des guerriers qui puissent exister.
-Tu sais, tu es encore trop jeune pour cela, je ne pourrais pas supporter te voir mourir devant mes yeux. Et puis si tu veux me faire honneur, attends un peu et une fois que tu seras réellement prêt, je te proclamerais mon Intendant personnel et tu deviendra dirigeant d’un bataillon.
Les jours et les années passèrent, le jeune Littleg faisait ces preuves dans le domaine de l’art de la guerre et de la pratique du bien, jusqu’au jour où se fut le moment de se faire proclamer intendant et dirigeant sous les ordres de son père, le roi d’Aragon. Ce fut une journée splendide. Les ménestrels, les bardes…tous les artistes en herbe ont fait de ce jour le plus inoubliable aux yeux de ce jeune sarrasin devenu grand. Au coté de son père, il dirigea de nombreuses batailles toutes réalisées avec succès. Ils acquièrent d’autres territoires, dirigés auparavant par des rois infâmes qui maltraitaient leur peuple, et encore et encore… Mais la gloire prit fin au jour où l’alliance de la ville de Pise avec celle de Gênes fit créer une incroyable armée qui écrasa celle du bon et grand roi Ferdinand II d’Aragon. Jamais ils n’avaient vu une guerre aussi sanglante, les armées de Pise et de Gênes étaient partout, ils ne savaient plus quoi faire. Après avoir détruit notre armée, ils ont réussi à atteindre notre ville fortifiée et à y accéder tuant tous les pauvres sarrasins présents ce jour : les femmes, les enfants, les personnes âgées…tous sans exception ! Le grand Littleg à ce jour ainsi que son père n’ont pas eu d’autre choix que de capituler. Les représentants des deux villes triomphantes arrivèrent dans la pièce principale où se tenaient le roi d’Aragon et son fils. Ces représentants n’ont même pas cherché à discuter, l’un deux sortis son épée déjà pleine de sang et transperça le corps du roi. Le jeune Littleg accourut devant son père en larmes :
-Père, non ne meurs pas, je t’en supplie, que vais-je faire sans toi ?
-Ecoutes-moi, je ne voulais pas te le dire mais j’avais un pressentiment. Pars loin, ne reste pas là, tu n’as plus d’intérêt à rester ici. Saches que je suis fier de toi et que j’ai confiance en toi. Tu as gagné des batailles, et tu en gagneras d’autres fais-moi confiance. Je t’en supplie, fais en sorte que tu sois toujours en compagnie de gens nobles qui ne font pas de mal et qui respectent le bien.
A ce moment là, le roi s’assoupit progressivement jusqu’au dernier soupir.
Personne ne peut imaginer la haine qu’avait Littleg envers ces représentants. Mais son courage fut plus fort et il décida de faire ce qu’a dit son père.
Il bouscula sévèrement un des deux représentants et se mit à courir aussi vite qui le pouvait.
-Rattrapez-le, c’est un ordre, disaient-ils, rattrapez-le !
Mais aucun guerrier ne pouvait le suivre ne serait-ce qu’une seconde, il courut, courut et fut enfin hors de portée de ses faiseurs du mal sans cœur. Epuisé, il s’endormit brusquement, paisiblement sans avoir le temps de trouver un endroit approprié. A son réveil, il vit qu’il s’était retrouvé dans une forêt, où certains chassaient tranquillement pour subvenir aux besoins de leur famille. Puis il vit un personnage vêtu d’une longue cape composée d’un croquis d’aigle (incompréhensible pour lui) qui s’approcha et en vient à dire après m’avoir fait un geste de révérence :
-Bonjour mon jeune ami, que faites-vous seul dans cette forêt où rodent d’étranges créatures ?
-Mon père, le roi Ferdinand II d’Aragon, ainsi que toute mon armée se sont fait tuer lors d’une bataille qui consistait à conquérir nos terres, la région d’Aragon et ses environs. C’est alors que je me suis échappé, n’ayant plus rien à faire là-bas.
-Mais ou est votre mère ?
-Elle est morte également en raison de ma naissance.
-Veuillez m’accorder toutes mes sincères condoléances. Venez, je vous amènes à notre fort, vous avez besoin de vêtements chauds et d’un bon repas.
-Vous serez bien aimable.
Après avoir pris un bon repas, Littleg ajouta :
-Qui êtes-vous exactement ?
-Nous sommes les Albaroth, serviteurs du Seigneur Anathorne. Nous défendons le bien et la justice. Nous faisons en sorte d’aider les pauvres, de les protéger. Nous voulons à tout prix protéger nos terres, celles ou nous sommes en ce moment et ceci par n’importe quel moyen qui revête nos valeurs. Vous savez, nous sommes protégés par l’Aigle, symbole de la sagesse, toutes les personnes en détresse qui ont besoin d’aide peuvent être sous le joug de l’Aigle. Il garantit votre protection. Et que ce soit la race de n’importe quel individu, nous les accueillons de tout cœur avec nous, impartiaux, sans arrières pensées.
Heureux d’apprendre que leur mobiles étaient les siens, et pensant à ce que lui avait dit son père, il dit :
-Je suis content de voir un empire réagir de cette façon, j’aimerais en faire parti, est-ce possible ?
-Oui bien sûr, nous accueillons toute personne désireuse de partager nos valeurs.
Et c’est alors que la vie de Littleg recommença une nouvelle fois mais ceci dans un autre peuple espérant qu’un jour, il arrive de nouveau à être proclamé dirigeant d’un bataillon…[/RP]
[HRP]Qu'en pensez-vous, j'accepterais toute critique bonne ou mauvaise. Je ne suis pas tres bon dans ce genre de chose, mais j'ai fais du mieux que j'ai pu. Voilà
[/HRP]