Bg de Claire
Posted: 26 Feb 2005, 02:47
Je me nomme Claire et je suis originaire d'Hibernia.
Ma venue fut un miracle pour mes parents, simples paysans, ils vivaient sans grande fortune grâce à un peu d'élevage.
Enfin leur vœu le plus cher au monde venait d'être exhaussé, après tellement d'années de prières sans réponse.
Leur immense joie se ternissait d'inquiétude en voyant leur age avancé.
Je me souviens de la grande douceur de ma mère et des ces chansons.
*se met a fredonner* ….
Son sourire radieux et sa voix si tendre. Je me souviens de mon père qui, s'il l'avait pu, aurait décroché la lune pour moi. Je me souviens de leur chaleur, de leur bonté de leur amour.
*pleure* ….
Pourquoi sont-ils morts si vite ?
J'étais encore si jeune quand l'age les a emportés.
*serre les poings*
Ma mère fut la première, usée par le temps et les efforts, elle succomba a une maladie. Mon père la suivi quelque temps après, rongé par la douleur et les affres des années.
Seule avec mon chagrin, j'ai souhaité plusieurs fois mourir pour les retrouver.
J'ai dérivé sans âme et sans avenir vers un monde qui m'appartenait qu'a moi. Renfermée, associable, instable et même dangereuse. J'étais la paria, le monstre, l'indésirable, le mal incarné.
Tout avait commencé avec les apprentissages. Les jeunes enfants suffisamment en age, entaient envoyés dans différentes écoles et chez les mentors connus afin de discerner leurs aptitudes au combat. Les créatures mauvaises étaient nombreuses, il était vital que chacun sache se défendre et puisse défendre la communauté.
Je compris vite que je serais une piètre magicienne, les quelques sorts que je réussis à apprendre n’avaient pas le corps, la puissance, l'énergie nécessaire.
Mon second choix fut les armes. J’excellais dans leur maniement, si bien, que l'utilisation de 2 armes me paraissait simple. Bien que ma technique était bonne, ma dextérité ne compensait pas ma faible force physique. Je dus me rendre à l'évidence : je ne serais jamais une grande guerrière.
Au désespoir de mes parents aucun des apprentissages connus de la région ne me convenaient.
Je n'étais douée que pour me cacher et faire des farces plus ou moins douteuses.
Ce qui me valut d'ailleurs beaucoup de punitions et renvoies.
Quel plaisir, de faire des farces pour une gamine, se fondre dans les ombres, se déplacer sans bruit, faire sursauter quelqu'un en hurlant derrière lui, emprunter et faire disparaître des objets.
Chaque année au solstice d'été, un grand tournoi était organisé entre jeunes diplômés de leur disciplines. Il avait lieu à la tombée de la nuit, dans une clairière, au milieu de la forêt d'hibernia.
Voyant le désespoir de mes parents, j'avais secrètement développé une technique de combat basée sur la surprise de mes adversaires. Taral un jeune guerrier très prometteur, fou amoureux de moi à cette époque, avait accepté de m'aider et nous nous s'entraînions régulièrement à la tombée de la nuit.
J'avais réussi à convaincre les organisateurs de m'inscrire, malgré les rires moqueurs et les remarques désobligeantes au sujet des mes capacités à combattre.
Mon premier combat fut aussi le dernier. Mon adversaire n'était autre que Gravin, fils de l'autorité local et l'individu le plus grossier et vantard qu'il m'est donnée d'avoir connu.
Après m'avoir insultée, insulté les miens et promis de nombreuses choses obscènes, il fondit sur moi l'épée en avant et frappa de toutes ces forces.
Il ne fendit que le vide dans un juron. Quelle ne fut sa surprise de sentir ma lame s'enfoncer dans son dos alors qu'il pensait que j'avais fui dans la forêt.
Les spectateurs étaient muets de stupéfaction, j'avais disparu et réapparu pour frapper dans son dos.
"Même les mages ne peuvent faire ça !!!" Hurla son père et se précipitant vers Gravin qui gisais sur le sol.
Il s’agenouilla et l’entoura de ses bras.
"Je ne pensais pas …." Dis-je
Le père de Gravin se releva, hurlant comme un fou, il ramassa l'épée de son fils et fondit sur moi dans un rictus de dément.
"Tu es un démon, meure !!!!!" me dit-il
Je disparus de nouveau, et rejoignis la sécurité de ma maison en faisant bien attention que personne ne puisse me voir.
Il fallut du temps et toute la diplomatie de mes parents pour que je ne sois pas abattue comme un animal.
Cette histoire resta ancrée dans toutes les mémoires, dans tous les esprits. Taral m'abandonna sans explication et je ne fus plus jamais considérée comme un membre de la communauté.
J'incarnais à leurs yeux, la traîtrise, le mensonge, le Mal.
La mort de mes parents précipitât les choses, une dispute, une bagarre et je dus tout abandonner et me réfugier dans la forêt pour ne pas être lynchée.
J‘y ai trouvé une raison de vivre, une façon d’être, un équilibre.
Je ne sais aujourd’hui ce qui poussa Les Chevaliers Déchus à m‘accepter parmi eux. Je ne suis ni noble, ni chevalier. Je ne suis qu’une ombre dans la forêt parmi tant d’autres.
Claire
Ma venue fut un miracle pour mes parents, simples paysans, ils vivaient sans grande fortune grâce à un peu d'élevage.
Enfin leur vœu le plus cher au monde venait d'être exhaussé, après tellement d'années de prières sans réponse.
Leur immense joie se ternissait d'inquiétude en voyant leur age avancé.
Je me souviens de la grande douceur de ma mère et des ces chansons.
*se met a fredonner* ….
Son sourire radieux et sa voix si tendre. Je me souviens de mon père qui, s'il l'avait pu, aurait décroché la lune pour moi. Je me souviens de leur chaleur, de leur bonté de leur amour.
*pleure* ….
Pourquoi sont-ils morts si vite ?
J'étais encore si jeune quand l'age les a emportés.
*serre les poings*
Ma mère fut la première, usée par le temps et les efforts, elle succomba a une maladie. Mon père la suivi quelque temps après, rongé par la douleur et les affres des années.
Seule avec mon chagrin, j'ai souhaité plusieurs fois mourir pour les retrouver.
J'ai dérivé sans âme et sans avenir vers un monde qui m'appartenait qu'a moi. Renfermée, associable, instable et même dangereuse. J'étais la paria, le monstre, l'indésirable, le mal incarné.
Tout avait commencé avec les apprentissages. Les jeunes enfants suffisamment en age, entaient envoyés dans différentes écoles et chez les mentors connus afin de discerner leurs aptitudes au combat. Les créatures mauvaises étaient nombreuses, il était vital que chacun sache se défendre et puisse défendre la communauté.
Je compris vite que je serais une piètre magicienne, les quelques sorts que je réussis à apprendre n’avaient pas le corps, la puissance, l'énergie nécessaire.
Mon second choix fut les armes. J’excellais dans leur maniement, si bien, que l'utilisation de 2 armes me paraissait simple. Bien que ma technique était bonne, ma dextérité ne compensait pas ma faible force physique. Je dus me rendre à l'évidence : je ne serais jamais une grande guerrière.
Au désespoir de mes parents aucun des apprentissages connus de la région ne me convenaient.
Je n'étais douée que pour me cacher et faire des farces plus ou moins douteuses.
Ce qui me valut d'ailleurs beaucoup de punitions et renvoies.
Quel plaisir, de faire des farces pour une gamine, se fondre dans les ombres, se déplacer sans bruit, faire sursauter quelqu'un en hurlant derrière lui, emprunter et faire disparaître des objets.
Chaque année au solstice d'été, un grand tournoi était organisé entre jeunes diplômés de leur disciplines. Il avait lieu à la tombée de la nuit, dans une clairière, au milieu de la forêt d'hibernia.
Voyant le désespoir de mes parents, j'avais secrètement développé une technique de combat basée sur la surprise de mes adversaires. Taral un jeune guerrier très prometteur, fou amoureux de moi à cette époque, avait accepté de m'aider et nous nous s'entraînions régulièrement à la tombée de la nuit.
J'avais réussi à convaincre les organisateurs de m'inscrire, malgré les rires moqueurs et les remarques désobligeantes au sujet des mes capacités à combattre.
Mon premier combat fut aussi le dernier. Mon adversaire n'était autre que Gravin, fils de l'autorité local et l'individu le plus grossier et vantard qu'il m'est donnée d'avoir connu.
Après m'avoir insultée, insulté les miens et promis de nombreuses choses obscènes, il fondit sur moi l'épée en avant et frappa de toutes ces forces.
Il ne fendit que le vide dans un juron. Quelle ne fut sa surprise de sentir ma lame s'enfoncer dans son dos alors qu'il pensait que j'avais fui dans la forêt.
Les spectateurs étaient muets de stupéfaction, j'avais disparu et réapparu pour frapper dans son dos.
"Même les mages ne peuvent faire ça !!!" Hurla son père et se précipitant vers Gravin qui gisais sur le sol.
Il s’agenouilla et l’entoura de ses bras.
"Je ne pensais pas …." Dis-je
Le père de Gravin se releva, hurlant comme un fou, il ramassa l'épée de son fils et fondit sur moi dans un rictus de dément.
"Tu es un démon, meure !!!!!" me dit-il
Je disparus de nouveau, et rejoignis la sécurité de ma maison en faisant bien attention que personne ne puisse me voir.
Il fallut du temps et toute la diplomatie de mes parents pour que je ne sois pas abattue comme un animal.
Cette histoire resta ancrée dans toutes les mémoires, dans tous les esprits. Taral m'abandonna sans explication et je ne fus plus jamais considérée comme un membre de la communauté.
J'incarnais à leurs yeux, la traîtrise, le mensonge, le Mal.
La mort de mes parents précipitât les choses, une dispute, une bagarre et je dus tout abandonner et me réfugier dans la forêt pour ne pas être lynchée.
J‘y ai trouvé une raison de vivre, une façon d’être, un équilibre.
Je ne sais aujourd’hui ce qui poussa Les Chevaliers Déchus à m‘accepter parmi eux. Je ne suis ni noble, ni chevalier. Je ne suis qu’une ombre dans la forêt parmi tant d’autres.
Claire