[Histoire] Et la louve s'enfuyat de nouveau...

[Leeden]

Ainsi dans une foire tonitruante, où nombre citoyens aux têtes étranges, abruptes et sans expressions, venaient et s'en allaient dans une danse abrutissante de mouvement inconsidéré, des centaines d'échoppes, stands et divers autres lieux de divertissement, appâtaient les bourses joyeuses et garnies des honnêtes gens, amusé par les attractions finement constituées.

Un petit garçon au regard innocent voyageait sinueusement parmi les colonnes immenses qui lui hérissait un parcours du combattant difficile, en parvenant au passage à jeter quelques coups d’œils émerveillés aux divers jeux d'adresse, de monstres faussement réels, de ménestrel aux sourires hypocrite chantant à tue tête des mélodies sans queue ni têtes, et des grandes bêtes rude et grisâtre, se changeant en ours pour le plaisir des spectateurs pouffant de rires gras et moqueurs.
Le petit, habillé de loques, s'arrêta devant un stand qui affichait "Fermer pour la journée". A ces yeux convoitant, il ne fut difficile de comprendre ce qu'il allait faire.

Ainsi il s'introduisis dans la tente plongée dans la pénombre. Le cliquetis de roseaux agité par les courants d'air froid raisonné aux oreilles, donnant une ambiance quoi qu'un peu trop calme. Il s'avança parmi les bibelots stupides tel qu'épée de bois, d'argent, de feu et de pierre, des lances, des instruments aux graphismes étrange, semblable a des instruments de torture, et une clef d'or, accroché à un crane de mammouth a moitié déchiré.

Un bruissement lui fit tourner la tête vers une cage rouillée, où quelque chose se tenait allongé, sous une couverture vieillie. L'enfant s'approcha lentement. Plus il avançait parmi le bazar, et plus le petit hoquet d'un sanglot se percevait dans le silence. Il s'approcha jusqu'à apercevoir le visage torturé d'une Valkyns, pleurant à chaudes larmes dans ses mains griffues et parsemées de fines cicatrices presque imperceptibles.
Le Gamin sursauta en poussant un cri aigu lorsque la bête lui adressa un regard pénétrant, remplis de tristesse, mais terrifiant à cause de ses larmes. Des yeux jaune perçant l'ombre.

" Qui est là ! S'écria une voie provenant de derrière l'enfant, Qui etes vous ! Que voulez-vous !
Un homme au regard sombre venait d'apparaître dans un halo de lumière. Et dés que ses yeux se fixèrent sur la tête innocemment terrifiée de l'enfant, son regard changea. Le sombre devins lumière.
- Oh... ? Que fais-tu ici mon enfant...
-J... commença le petit d'une voix terrifiée je ... je ne fait rien de mal.
-Non, non, je n'en doute point.
-Je... j'ai vu l'écriteau fermer... a l'entrée...
-Et...?
-Et je suis rentré...
L'homme sourit. Il chuchota " que de beauté est le cœur d'un enfant..." , puis il se leva et se dirigea vers la Valkyns qui le regardait désormais avec un visage d'espoir, tout en sanglotant longuement sous sa couverture.
-Je...je ne vais pas vous déranger plus longtemps... fit le garçon je vais vous laisser...
-Non, reste. Tu m'amuse bien, mon petit... aimes-tu les histoires ?
-Pas celle des ménestrels...
-Je ne suis point ménestrels fit-il dans un petit sourire bienveillant
-Alors je pense que je devrais aimer
-Bien... l'homme s'assaillant sur un vieux coffre d'on la serrure était complètement déglinguée.

S'éclaircissant la gorges longuement, de façon à ce que l'enfant pose toute son attention à ses dires, il débuta son récit d'un ton brusque, mais néanmoins prenant.
- Dans les hautes terres de Midgard, vivait autrefois une tribu nommée « Amrassha » . Cette tribu, constitué d'Homme de tailles moyenne, vivait dans une paisible quiétude, et de grâce à leur dieu qu'ils adoraient avec ferveur, leurs terres étaient riches et fertiles. Jusqu'au jour où un dieu, malsain, vin détraquer leur monde, en oeuvrant une prophétie... lié à un héros.
- ah ?
- Oui ... Seulement, mon récit ne raconte pas l'histoire de cette tribu, ni de son héraut. Juste de cette Valkyns, que tu voies ici.
- Pourquoi donc m'avoir parler de cette tribu ?
- Ne cherche pas à comprendre... Je continue ?
- euh... oui, s'il vous plait.
-Bien. La Valkyns que tu vois la n'a point de nom... ou du moins de nom prédéfini. Certains l'appelaient "recluse", "malandrin", ou bien " hé ! ". Du moins, elle n'avait pas besoin grandement de nom... je l'ai appelé Leeden, qui signifie "insignifiante"... dans une langue ancienne.
Lorsqu'elle naquis, elle naquis dans le besoin. En effet, sa mère Valkyns accouplée à je ne sais plus qu'elle créature immonde, accoucha dans la fausse à purin d'une écurie. L’enfant afficha une grimace étonnamment expressive Je ne te le fais pas dire.
Mais cela n'est pas tout, en effet, petite, personne ne s'intéressait à elle, pas même sa tribu Valkyn, qui chassa sa mère et elle de leur village. Sa mère, menant une rude vie de chasse et de fuite de leur meute, n'eu le temps que de mourir dévorée par des vers de vases devant les yeux de son enfant... n'as-tu jamais vu cinquante sept vers de vase se jeter sur une carcasse ? C'est intéressant. L’enfant leva un sourcil sans comprendre. Enfin.
Leeden, n'eu jamais de nom. Sa mère morte, et elle à peine a quatre pattes, elle fut élevée par une meute de loup à Midgard. Etrangement, elle fut femelle dominante, jusqu'au jour où un groupe de chasseur, accompagné d'un moine au cœur d'or et a la gentillesse hors du commun, vint... comment dire cela avec le plus de précision... disséminé les corps de chaque loup au milieu des montagnes. Leeden fut recueillis par ce moine.
Le bel imbécile qu'il était... Il tenta de lui apprendre les rudiments de la vie en société, ainsi que le dialecte correct des gens de se monde...
- Il n'y parvint point ? Demanda l'enfant
-Si ! A merveille ! Mais sais-tu, ces gens Valkyns ne sont que très peu apprécié en ce bas monde. Le moine fut étripé, écartelé et brûlé en publique pour élever des démons... ah la la... l'église d'Albion... La belle affaire. Néanmoins, Leeden s'échappa.
N'ayant l'age que de tenir bipède, et ayant appris à parler convenablement, devenus néanmoins extrêmement craintive... le reste de son instinct de louve... sûrement, ou bien toutes les choses qu'elle avait vécus jusqu'alors...
N'en est-il pas qu'elle survécue en chassant diverse chose dans la nature. Mammouths, loups, chiens, vers, lucioles, aventuriers, chevaux morts depuis une quarantaine...
- Aventurier ? S’écria l'enfant
- Oui. Oh ne t'inquiète pas, pas de bon, pas de mauvais. Juste des mourrant.
- ah...
- Un jour, ayant migrée étrangement d'Albion vers Hibernia, elle fut assommée d'un coup l'homme donna un coup de poing sur le coffre, BLAM ! Elle s'est retrouvée dans une étrange tour de nécromancien...
Je ne préfère pas te raconter ce qu'il s'y est passé.
-Pourquoi ? Il s'y est passé quoi ?
-Et bien... mmh... comment dire... euh... disons que les nécromanciens ce sont adonnés à d'étranges malices envers elle... tel que tortures douloureuses, et diverse autres profanations bien ardue.
-Profanations ?
-Tu es trop jeune pour ça...
Enfin... Leeden n'a jamais eu bien beaucoup de chance... Elle ne put s'échapper de la tour que lorsque celle ci prit feu à cause d’une boule de feu raté visant à allumer une bougie...
Depuis, elle a voyagé vers Midgard.
Elle 'na jamais était très riche, la Valkyns... non non, chaque fois qu'elle trouvait ne serait ce qu'une simple pièce d'argent, divers aventuriers se débrouillèrent pour venir lui mettre la tête dans un arbre, et lui détrousser vêtements et bourses.
Son instinct de louve lui fut assez utile, par contre, car elle sut communiquer avec quelques animaux, et donc l'aider trouver quelques rongeurs par-ci par la...
Puis elle se retrouva au château de Midgard... là où passait non loin une caravane de ménestrels et divers autres troubadours. Les gardes ne comprirent pas qu'elle était Valkyns et avait le droit de passage comme nombre autres Midgardiens, et elle fut emprisonner dans une fausse, puis fut condamné à être jeter en pâture au dragon de lumière.
- Et elle fut jeter en pâture ?
- Oui.
- Mais elle est toujours là !
- Oui .
- Comment a t elle fait ? Elle a battu le dragon ?
L'homme éclata de rire, un rire tonitruant qui déchira le calme et déclencha de nouveau les lourds sanglot de Leeden.
- Non ... non, elle n'aurait jamais pu. Disons que le dragon n'était nullement intéressé par elle. Il faillit même se retourner contre les gardes qui l'avait jeter pour lui avoir amener un tel déchet.
N'empêche que sa lui sauva la mise... Les troubadours de passage à Midgard entendirent parler de cette créature qui dégoûté les Dragons, et ils en payèrent un bon prix.
-Elle fut achetée ?
- Oui . Par les roulottes que tu voies par ici l'homme indiqua par delà une fenêtre de tissu des caravanes bleutée , d'où par une petite cheminée s'enfuyait une fin volute de fumée. Mais elle 'na jamais fait succès... Car elle ne dégoûtait pas que les Dragons, la pauvre...
- La pauvre... l'enfant lança un regard triste a la Valkyn, enfoncé dans ses mains griffues
- Je me suis toujours demandé pourquoi les Valkyns ressemblaient à s'y méprendre à des loups-garous... C'est assez étonnant.
Enfin... Pour conclure mon histoire, la pauvre Leeden fut donc une personne qui eu de la chance dans le malheur...
-Mais ... pourquoi pleure-t-elle ?
- Je pense que si tu étais à sa place, enfermé dans une cage et exhibé tel un animal, alors que tu as connu les rudiments de la vie en société et de la "pensé" Humaine, tu ferrais de même.
- euh...
- Enfin... Ce que je sais, c'est qu'elle est très naïve... ce qui ne peut pas être une grande qualité pour elle. A chaque moment où elle rencontra un étranger, sauf si blessé gravement, elle s'est toujours ... mmmh... comment dire... détourné, en demandant de ne pas se soucier d'elle.
Elle est très curieuse, par contre... ce qui n'est pas non plus un bien, surtout pour une personne pareille...
Ce qui est intéressant, par contre, c'est qu'elle s'émerveille toujours autant pour les petites beautés de la nature... mais aussi pour les constructions Humanoïdes. Je pense qu'elle traînait souvent dans les alentours des cités, avant qu'elle ne soit prise à Midgard... une parfaite innocente. Une enfant dans le corps d'une louve.
- Mais... Si elle est si innocente , pourquoi l'enfermée ?
- Elle n'aurait pas sa chance dans le monde hostile. Tu l'as bien entendus, toute la vie qu'elle a put vivre jusqu'alors, en liberté ? Crois-moi, mon enfant... Sa place est dans cette cage, a pleurer les malheurs d'une vie inconsidérée... C'est la seul chose qu'elle puis encore faire sans que les être ne lui vienne lui détruire son monde.
L'homme posa sa main, une vieille main crispé, mais déposée délicatement, sur l'épaule du petit, puis s'en alla par la porte.
L'enfant, regardant l'homme partir, se retourna, et se précipita vers la clef d'or. Il la pris, et en retournant à la cage ou la Valkyn pleurait toujours, il tourna la serrure, et ouvris la porte rouillée.
La Valkyn leva la tête, sans comprendre, vers l'enfant.
-Tu es libre fit-il en souriant à la louve
Celle-ci se leva lentement, ahurie. Elle regarda longuement l'enfant... comme si elle essayait de dire "merci" ...mais elle ne parvint qu'a emmètre un hoquet sanglotant. Puis elle bondit par-dessus l'enfant, s'enfuyant à une vitesse hallucinante en dehors de la tente, comme un chien apeuré se sauvant là où il serait constamment pourchassé...

Et dehors de la tente, se tenait là, l'homme, souriant, regardant partir la Valkyn d'un air amusé.
Il chuchota alors " Et ta vie recommence... jolie Leeden."