Poetes d'Amtenael

[Paradoxe]

<Plaisir assis sur l'herbe touffue d'un magnifique petit bosquet d'Hibernia, accordait son luth grâce aux oiseaux qui l'environnaient>

- La..... Que je m'ennuie, j'aimerai tellement pouvoir partager avec d'autre personnes ma passion pour la poésie ; mais ces personnes se font de plus en plus rares, sur nos belles contrées.

<Plaisir, commenca à chanter>


S’il fallait faire un choix, pour ne plus jamais pleurer
Si ce monde n’existait pas, rien ne m’arrêterai
Mais les larmes sont vaines, quand le destin est roi
Et resserrant mes veines, je fini par perdre la foi

Perdu dans l’ignorance, de ce monde sans fin
Il me reste la souffrance en attendant demain
Mais mon âme se réveille et plus fort que la vie
Sortant de son sommeil, elle me rappelle l’envie

Alors, perdu dans l’horizon, je dessers mon armure
Mes rêves vont vers ma passion écoutant les murmures
Qui hantent mes pensées, troublent ma destiné
Que je pensais tracée, ce pour l’éternité

Alors elle m’emmène plus loin que l’horizon
Qui resterait blême s’il était sans passion
Alors pour toi princesse, pour que change nos destins
Oublions la détresse, qui donne tant de chagrin

Viens prés de moi enfin, pose toi devant cette horizon
Pour vivre nos envies, écoutant nos passions
Viens prés de moi enfin rejoindre mon destin
Pour ne plus jamais pleurer et me donner la main.



(HRP : J'invite toutes les personnes qu'elles soient débutantes, confirmées ou averties, à poster odes, poésies et autres vers, pour le plaisir d'écrire et de lire.

J'en serai fortement ravi.

Amicalement.)

[Paradoxe]

Si de mon coeur rétrécit par la douleur
Ne devait émaner qu'une couleur
Ce serait bien l'ocre, celui de ses yeux.

Terre brûlées plus que chaudes
Où quelques étoiles maraudent
En attendant de pouvoir faire mieux.

J'exhale d'un soupir, le souvenir de mon amour
Et frémis encore à la pensée de cette peau,
Au goût de cette âme d'autour.

Prédateur tu le fut mon amant, mon joyau,
De ma chair aujourd'hui convulsée.
Et bien malgré moi, mes mots ne cessent de t'aimer...

Je crispe donc, mes doigts nerveux sur cette page
Attendant le jour, l'heureux présage
Où je te rejoindrai dans ton infini
Et t'achèverai en un dernier cri.

[Hermès]

Une feuille de parchemin délaissée, portée par le vent, écrite par une main impeccable, répond à l'invitation de Plaisir.



J'aime encore à me délaisser, près des cours d'eau
pour mieux observer les souvenirs qui coulent
de mon esprit à celui des hommes, tel un flot
de durs rochers qui malgré ma volonté, croulent.

Quels souvenirs peu cruels me rappellent
ces moments passés près de l'élément de la vie?
Incontesté et puissant symbole universel,
de l'état des hommes ou des dieux qu'il côtoie il fait fi.

Est-ce là sa tâche que de nous rappeler à tous notre place?
Serait-ce là méchanté que la vérité crue nous montrer en face?
Pourtant la neutralité l'eau ne démontre t-elle pas?
C'est peut-être l'erreur qui nous amène au trépas.

Eau, ô eau! Hymne à toi! Que ta puissance soit vénérée
car sur la vie et sur les souvenirs tu as primauté.
Que ta douce voix parvienne à nos attentives oreilles
et souhaitons que d'ici là nos esprits s'éveillent.

J'aime encore à me délaisser, près des cours d'eau
pour mieux me rappeller les erreurs stupides
de mon esprit, qui comme celui des hommes sots
se reflète fidèlement sur la limpidité d'une surface humide.

Eau, tu es sournoise.

[Paradoxe]

<Un sombre présage perçu par certains, l'ignorance des autres quant à leur avenir. Des grillons, des lucioles animées dans une nuit étoilée où règne la Lune. La verdure, les grands arbres surplombent une rivière qui dort dans son lit. Il fait sombre, il fait noir, le royaume du silence et de la paix a repris ses droits ... Soudain, les chanteurs nocturnes s'arrêtent, les lumières dansantes s'évanouissent, quelque chose ou quelqu'un est venu troubler cet endroit idyllique.

Une distorsion dans l'air, un paysage qui se tord de douleur, le gémissement des âmes damnées pleurant leur solitude, laisse apparaître une forme noire encapuchonnée dans une pèlerine au velours mélancolique. Le genoux à terre, à la posture d'une bête, la main prenant appui sur le sol, la créature se lève lentement. Tout autour de lui des émanations malsaines, une aura diabolique, le mal prend apparence une nouvelle fois. La chose venue de nulle part lève ses bras, paumes vers le ciel et absorbe en lui tel un vampire, l'essence et la force de l'endroit, la magie du druide, son esclave. Ses mains tremblent, ses doigts se crispent, il se convulse, ses yeux rougeoient un cour instant, il disparaît laissant place au silence.

Sur Albion,

Belle Forêt, douce Forêt montre moi tes merveilles ... <Le corps d'un mage court sans sa tête, laissant derrière lui les traces de sa propre vie. Le hurlement d'un moine pourtant si près du divin, implorant que l'on abrège ses souffrances. Un Maître d'armes qui tente de trancher de son épée un être qui lui échappe encore, et encore, en le torturant. Un Fléau d'Arrawn désespéré de voir sa magie inefficace face à ce prédateur sans faille. Cette route meurtrière est son terrain de chasse, les arbres pleurent la vie, le sang coule à flot ...>

Sur Midgard,

Vent du nord, neige assourdissante, cache le bruit de la violence ... <Un troll en train de se battre, tombe d'un coup dans un gargouillis sanglant. Un Assassin dont les ombres se rebellent, le trahissent, et le pourfendent. Un guérisseur qui n'apporte que la désolation, tombant au côté d'une victime transpercée de part en part. Des êtres trop imprudents courant à grande vitesse vers une mort certaine. Une nuit d'horreur où la neige semble luire de sa tristesse ...>

Elle naît et s'éteint dans le royaume des Elfes, présente et oppressante inspirant la peur et les reproches. Elle hante vos nuits et vos rêves, vous marque et blesse votre âme et votre chair. Invisible mais toujours là, cette force, cette armée insaisissable, c'est l'ombre d'Hibernia.

Dédié aux Ombres.