L'exil des Kalawals
Posted: 30 Jul 2005, 18:41
L’exil
Melodi, jeune mariée, sortait de la Taverne, heureuse, quand son sombre destin lui revint à l’esprit. La celte devait s’exiler, pour une raison dont elle seule connaissait le réel danger que cela engendrait. Elle avait écouté ce que son mari lui avait demandé, elle avait ri, fêté mais l’heure n’était plus à la réjouissance.
La taverne émanait une odeur de boisson, d’alcool plus précisément. Tous les invités s’en étaient donnés à cœur joie et tous sombraient dans la mélancolie de l’alcool.
Melodi entra en larmes, dans la taverne, et monta sur une table. Elle prit son souffle et annonça à tout le monde ce qu’elle devait accomplir.
Melodi : Je…j’dois partir, dès c’soir… pour une destination encore inconnue.
Thorgor : Zuper, pazzez un bon voyaze et faites tout pleinz de petits nainz, hips.
Balink : Merci mon frère, je te souhaite à toi aussi de passer quelques bons temps en notre absence.
Thorgor : t’en fait paz pour moi, hips, zoyez heureuz! Thorgor leva son verre mais s’écroula sur le sol, sous le poids de l’alcool.
Les invités continuaient à dire malgré leur insuffisance morale, les quelques mots qui pouvaient sortir de leur bouche moite, en guise d’encouragements et de souhaits.
Les phrases tournoyaient dans la tête de Melodi et une migraine semblait l’envahir. Des larmes coulaient de ses joues froides et son cœur se crispait.
Melodi : Non….non! Je ne pars pas avec Balink. Je pars seule, et il sait pourquoi!
Jasmine : Zoyons, Melodi, hips, fait pas ta zetite cachotière hein! Hips, on zait que tu pars avec ze petit nain! Elle pointa Balink du doigt et éclata de rire.
Melodi était de plus en plus lasse et triste. La difficulté qu’elle éprouvait pour faire sortir seulement quelques mots de sa phrase lui brûlait toute l’énergie qui lui restait.
Melodi : ARRÊTEZ! J’en ai assez! Si vous ne voulez pas m’écouter, je m’en vais! Melodi sauta de la table, et s’enfuit les larmes dégoulinant sur son visage stérile.
Balink accouru à l’extérieur avec quelques fêtards, à la recherche de sa bien-aimée. Il l’aperçu vite mais les autres ne semblaient pas s’en rendre compte.
La jeune celte essayait du mieux qu’elle pouvait d’écrire une lettre pour chacun de ses proches, mais l’eau qui ruisselait sur les feuilles l’empêchait de progresser.
Elle fit un cri de rage et projeta d’un geste brusque la plume et les parchemins qu’elle tenait. Balink s’approcha de son épouse, et tenta de la rassurer.
Balink : Voyons, qu’est-ce qu’il y a, chérie? Nous partons ensemble, pour notre nuit de noce…
Melodi : Non…onohhh, tu sais que je pars seuleheuhh, sniff… je les DÉTESTE tous! Pas un seul m’a écoutéhéhhh… bouhouhouhhh.
Balink : Pourquoi dis-tu cela? Tu… tu comptes quand même pas partir sans moi?
Melodi : OUII! J’te l’ai dit des dizaines de fois! T’veux jamais m’écouter! Sniff, j’croyais… Balink embrassa tendrement sa bien-aimée et elle se laissa emporter.
Au bout d’un moment elle gémit, puis le repoussa.
Melodi : Tu ne peux pas me retenir, sniff, j’y vais… j’plus rien à faire ici d’toute façon! J’t’écrirai…. J’t’aime!…
Balink tenta de retenir ses larmes main en vain.
Balink : Tu ne peux pas me faire ça! Tout était prévu pour que ce soit magnifique! Sans toi je suis rien… ma vie s’efface et j’erre sans raison… sans…sans toi je ne suis rien. Me…Melodi?
Malheureusement, comme la plupart des celtes, Melodi armée de son lute avait déjà dévalé les prairies verdoyantes de Meath à la vitesse de l’éclair.
Melodi, jeune mariée, sortait de la Taverne, heureuse, quand son sombre destin lui revint à l’esprit. La celte devait s’exiler, pour une raison dont elle seule connaissait le réel danger que cela engendrait. Elle avait écouté ce que son mari lui avait demandé, elle avait ri, fêté mais l’heure n’était plus à la réjouissance.
La taverne émanait une odeur de boisson, d’alcool plus précisément. Tous les invités s’en étaient donnés à cœur joie et tous sombraient dans la mélancolie de l’alcool.
Melodi entra en larmes, dans la taverne, et monta sur une table. Elle prit son souffle et annonça à tout le monde ce qu’elle devait accomplir.
Melodi : Je…j’dois partir, dès c’soir… pour une destination encore inconnue.
Thorgor : Zuper, pazzez un bon voyaze et faites tout pleinz de petits nainz, hips.
Balink : Merci mon frère, je te souhaite à toi aussi de passer quelques bons temps en notre absence.
Thorgor : t’en fait paz pour moi, hips, zoyez heureuz! Thorgor leva son verre mais s’écroula sur le sol, sous le poids de l’alcool.
Les invités continuaient à dire malgré leur insuffisance morale, les quelques mots qui pouvaient sortir de leur bouche moite, en guise d’encouragements et de souhaits.
Les phrases tournoyaient dans la tête de Melodi et une migraine semblait l’envahir. Des larmes coulaient de ses joues froides et son cœur se crispait.
Melodi : Non….non! Je ne pars pas avec Balink. Je pars seule, et il sait pourquoi!
Jasmine : Zoyons, Melodi, hips, fait pas ta zetite cachotière hein! Hips, on zait que tu pars avec ze petit nain! Elle pointa Balink du doigt et éclata de rire.
Melodi était de plus en plus lasse et triste. La difficulté qu’elle éprouvait pour faire sortir seulement quelques mots de sa phrase lui brûlait toute l’énergie qui lui restait.
Melodi : ARRÊTEZ! J’en ai assez! Si vous ne voulez pas m’écouter, je m’en vais! Melodi sauta de la table, et s’enfuit les larmes dégoulinant sur son visage stérile.
Balink accouru à l’extérieur avec quelques fêtards, à la recherche de sa bien-aimée. Il l’aperçu vite mais les autres ne semblaient pas s’en rendre compte.
La jeune celte essayait du mieux qu’elle pouvait d’écrire une lettre pour chacun de ses proches, mais l’eau qui ruisselait sur les feuilles l’empêchait de progresser.
Elle fit un cri de rage et projeta d’un geste brusque la plume et les parchemins qu’elle tenait. Balink s’approcha de son épouse, et tenta de la rassurer.
Balink : Voyons, qu’est-ce qu’il y a, chérie? Nous partons ensemble, pour notre nuit de noce…
Melodi : Non…onohhh, tu sais que je pars seuleheuhh, sniff… je les DÉTESTE tous! Pas un seul m’a écoutéhéhhh… bouhouhouhhh.
Balink : Pourquoi dis-tu cela? Tu… tu comptes quand même pas partir sans moi?
Melodi : OUII! J’te l’ai dit des dizaines de fois! T’veux jamais m’écouter! Sniff, j’croyais… Balink embrassa tendrement sa bien-aimée et elle se laissa emporter.
Au bout d’un moment elle gémit, puis le repoussa.
Melodi : Tu ne peux pas me retenir, sniff, j’y vais… j’plus rien à faire ici d’toute façon! J’t’écrirai…. J’t’aime!…
Balink tenta de retenir ses larmes main en vain.
Balink : Tu ne peux pas me faire ça! Tout était prévu pour que ce soit magnifique! Sans toi je suis rien… ma vie s’efface et j’erre sans raison… sans…sans toi je ne suis rien. Me…Melodi?
Malheureusement, comme la plupart des celtes, Melodi armée de son lute avait déjà dévalé les prairies verdoyantes de Meath à la vitesse de l’éclair.