La vérité des sentiments

[Satine]

• Presque un mois qu’elle n’avait pas revu son Seigneur. Dès qu’elle pensait à lui, une rage folle l’envahissait. Son corps commençait alors à trembler.
  Pendant cette absence, elle consacra la majorité de son temps à des exercices de chasse. Son corps changea rapidement, ses muscles doux et fins devinrent plus puissants tout en gardant la finesse. Son corps d’enfant de 17ans se transforma en corps de femme d’où émaner une sensualité et un charme de plus en plus intense.
• Elle venait de tomber dans son propre piège.
  Elle commençait à savoir chasser et marchander mais elle resterait toujours une de ces femmes à la fois si belle et si fragile. Sous le coup de la tristesse, son cœur se brisa.
• Elle avait fait une rencontre étrange, une très belle Elfe qui ne doutait de rien, Ilay. Elle l’avait surprise plusieurs fois devant le fort d’Hibernia avec un homme. Ces pratiques ne l’a dérangeaient pas, elle en éprouvait même un léger ennuie à l’attendre le temps qu’elle finisse son union assez sauvage. Ilay essayait, depuis leur première rencontre, de charmer Satine mais sans aucun suces.
• Depuis que la tristesse l’avait envahit, elle ne réfléchissait plus aux conséquences de ses actes. Elle ne se respectait plus et ne voulait faire aucun effort pour comprendre ce qu’il lui arrivait. Au fond d’elle, il y avait ce malaise qui ne voulait partir. Elle s’abandonna totalement.
  En faisant la visite de Camelot, elle rencontra son ami, ancien amant, qui avait appris les dernières aventures de la jeune femme. Après l’avoir quitté, elle comprit toutes les erreurs qu’elle avait commit les semaines précédentes. Elle se retourna alors vers son Seigneur.
• La nuit venait de tomber, elle était avec lui, cet homme d’apparence froide. Ils se dirigeaient vers l’hôtel de Camelot dans le seul but de parler tranquillement des évènements qui s’étaient produits en son absence. Ils parlèrent pendant une heure…quand la discussion prit fin, Satine se dirigea vers la porte. Elle s’était bloquée.

[Satine]

• Le lendemain, elle se retrouva enfin dans les bras de l’homme qu’elle voulait, se remémorant la dispute de la veille avec Ilay.
  
  Elle les avait surprit, Ilay et Adetrem, ensemble se dirigeant vers l’auberge. La réaction brutal de Satine ne tarda pas. Adetrem, amusé de cette jalousie, ne refusa pas les avances de l’elfe.
  La colère de Satine explosa, ce qui imposa le départ d’Ilay.
  « Tu es à moi ! Pourquoi cette elfe ? Non, je ne veux plus te voir dans les bras d’une autre. »
  « Je voudrais dire pareil de toi. »
  Il connaissait les sentiments qu’éprouvait Satine. Elle reprit son calme, la dispute prit fin sur ses dernières paroles :
  « Je te promets n’être qu’a toi Adetrem, à partir de maintenant. »
  « Je n’irais pas voir d’autres femmes que toi. »
  A cette pensé, elle se leva et sorti pour prendre l’air.
• Ils se retrouvèrent plus tard au fort d’Hibernia. Un chevalier Albaroth, Yarm, descendit de son cheval et s’avança lentement vers elle. Elle venait de briser un cœur mais restait heureuse d’être toujours avec celui qu’elle aimait, l’homme qui l’avait sauvé, son Seigneur.
• Elle retourna devant Avalon où elle croisa Nendas. Il la demanda en mariage, ce qu’elle refusa aussitôt. Elle ne prit même pas la peine de lui expliquer pourquoi elle avait fait çà, le défie et la jeunesse face à un homme seul et triste. Il lui parla mais elle n’écoutait pas.
• Quelques temps après, elle retrouva son premier amant : Polycarpe. Elle se doutait de son jeu, et se demandait s’il avait une véritable fortune. Quand il la reconnut, elle se rappela aussitôt la conversation avec son Seigneur.
  « Ton Polycarpe a l’air bien riche avec tous les cadeaux qu’il te fait. Je veux savoir s’il détient une aussi grande fortune qu’il le prétend, et je veux savoir où elle se trouve. Je saurais te récompenser. »
  Elle lui sourit et l’emmena dans l’auberge. Il n’était pas comme à son habitude. Après plusieurs refus, elle quitta la chambre furieuse et vexée. Elle ne voulait plus le revoir, tant pis pour sa récompense, elle l’avait déjà obtenu.
• Les jours passèrent et elle reçut une lettre : « Je veux te parler de toute urgence, Invictus. »
  C’était à cause de lui qu’elle était partie dans les bras de Nendas et elle lui en voulait.
  « Mes pensés sont tournées vers toi, je ne pense qu’a toi. »
  Elle n’eut pas assez de courage pour lui dire ce qui avait changé en elle. La malheureuse rencontre qu’elle avait faite, la douleur qui restait sur son corps.
• En effet, quelques jours avant, elle avait rencontré ce que tout le monde appelle Elfes Noirs ou Drows. Adetrem l’avait mise en garde mais rien ne pouvait arrêter une curiosité trop grande. Sa première blessure fut à la cuisse…la seconde prit plus de temps : une celte était venue à son recours. Elle avait un lute, comme Satine.
  A la rivière, alors qu’elle nettoyait sa blessure, cette celte s’approcha d’elle. Elles parlèrent d’homme, d’elfes, d’amour, de souffrance et de muses. Personne ne pouvait convaincre Satine d’abandonner Adetrem…sauf une personne, un drow. Elle la quitta pour se réfugier en ville, à Avalon.
  
  L’Elfe Noir ne tarda pas à la retrouver et à la torturer. Un bras et plusieurs doigts cassés, les cuisses en sang ainsi que le ventre, un œil blessé, …
  « As-tu une dernière volonté ? »
  « Oui, celle d’être soignée et de retrouver mon amour. »
  « Un drow tient toujours ses promesses. »
  Elle arriva à sortir de ces griffes vivantes, mais il y avait toujours cette curiosité. Avant de la sauver, il l’avait rabaissé plus bas que terre.
  « Tu ne l’aimes pas, les hommes ne connaissent pas ce merveilleux sentiment. »
  
  Il revint la voir pour voir si toutes les blessures étaient guéries.
  « Mahtan, parle moi d’amour puisque tu dis que je ne le connais pas vraiment. »
  Une discussion assez intense commença, elle le regretta vite : dès qu’elle ne voulait pas répondre, elle sentait la dague de l’elfe entrer dans une cuisse ou son ventre.
  Elle lui dévoila ses pensées, celles qu’elle aurait aimé cacher et celles que l’elfe trouva audacieuse.
  
  Adetrem la retrouva contre un arbre, seule et fatiguée. Elle lui raconta tout.
  
  Elle pensait ne plus jamais le revoir, elle avait tort. Quelques minutes après le départ d’Adetrem, Mahtan arriva. Elle ne voulait pas mourir, elle tenta sa dernière chance. Elle glissa furtivement un flacon rouge dans l’armure de l’elfe qui le remarqua aussitôt.
  « Pour la force ! Je ne veux pas mourir, alors je préfère m’attirer tes faveurs en espérant que tu me laisses partir. »
  Il savait lire en elle et comprit le mensonge, il jeta le flacon à terre. Ni l’un, ni l’autre n’avait prévu ce qui allait se passer. Une seconde silhouette noire apparut. Elle se retrouva face non plus à un, mais à deux Elfes Noirs. C’était sa fin.
  
  Quand Adetrem arriva, il la trouva étendue sur le sol ou l’herbe était devenue rouge. Il ne tarda pas pour l’emmener auprès de Nafalda, guérisseuse d’Hibernia.
  
  Elle était toujours vivante, mais choquée par les pratiques cruelles des deux Elfes. Elle pensait encore une fois ne plus les revoir, cependant elle espérait encore trouver l’amour que lui avait décrit Mahtan. Adetrem était parti pour une affaire et pour s’occuper, elle commença à se promener autour du fort. Cette ombre, si bien connu à présent, arriva sur elle. Elle prit de suite la fuite. Il ne tarda pas à la retrouver dans la forêt. Une nouvelle discussion commença. Quand elle se termina, Satine n’avait qu’un doigt de cassé. Cette fois-ci la torture était beaucoup plus douloureuse.

[Fina]

Lorsque Fina lut ces quelques lignes, elle en fut profédement boulversée.

Alors comme ça, les rumeurs qu'on mavait contée sur Polycarpe et Satine était vrai ? J'aurais du m'en apercevoir depuis le début, que ce n'est qu'un seigneur de pacotille. Il osait me critiquer moi, alors que lui même avait une amante ? Enfin bon, il n'est plus de ce monde désormais.

[Satine]

Elle venait de dire à Adetrem qu’elle le détestait, elle venait de le rejeter. Invictus arriva vers elle, la conversation ne dura que quelques secondes. Elle voulait être seule. Elle regrettait ce qu’elle avait fait à Adetrem mais aussi à Invictus. Elle se réfugia comme à son habitude au bord de la rivière Hibernière. Elle prit sa luth et commença à jouer quelques notes tristes.


Je me sentais bien dans tes bras,
J’étais si bien contre toi.
Pourquoi m’a-t-on enlevé tout çà ?
Pourquoi a-t-il fallut que cela soit moi ?

Je connais toutes tes vérités,
Tu connais mon passé.
Je ne peux pas t’oublier,
Je ne peux pas t’abandonner.

Un jour j’ai marché vers le paradis
Et tu m’as ramené à la vie.
Toujours une pensé vers toi
Qui te ramène a moi.

L’amour est une merveille,
Qui se lève comme le soleil.
Tu es mon monde, sans toi je vagabonde
Dans une terre faite que de misère.

Je t’ai fait du tort,
J’en ai des remords.
Ma vie est un ouvrage,
Dont tu écris les pages.

J’ai versé des larmes,
J’ai sorti les armes,
Pour avoir ton charme,
Il n’y aura plus de drame.

Puisque tu es si loin…