Mes forces me quittent...
Posted: 18 Feb 2006, 00:32
Mes forces me quittent…
Le vent glacial balaie de plus belle les collines dorées d’Avalon en cette soirée fraîche. Je frissonne légèrement et m’enveloppe dans ma cape. Autour de moi, quelques braves qui affrontent ce vent en cheval, ou d’autres encore qui exhibent leur marchandise aux intéressés. Je soupire profondément, l’air maussade.
Je tend l’oreille et perçoit la douce mélodie des feuilles qui crépitent, des oiseaux qui laissent entendre leurs chants mélodieux à qui le veut. Un nain et un breton s’approchent et tentent d’entamer une conversation, mais je ne suis guère d’humeur à cela. Je m’éloigne un peu, baissant la tête pour ne pas affronter les bourrasques.
Soudain, un firbolg m’étant inconnu s’avance et m’interpelle.
‘ Bonsoir, dit-il.
- Pourriez-vous me dire comment se nomme votre cape?
Étonnée, j’enchaîne d’une voie lasse :
- Depuis quand est-c’que les capes ont des noms?
Il me regarde, incertain.
- Euh… le nom de votre cape, oui.
- Je ne donne point de nom à mes vêtements <rit intérieurement>
- Je vous prie de m’excuser, mais les noms ne sont point donnés par nous, mais bien par les créateurs, m’interrompit-il.
- Alors, je refuse quand même la question.
- Je ne vous demande que le nom de votre cape!
- Peu importe.
- Maint’nant, dégagez et laissez-moi tranquille, dis-je.
- Je suis sur mon territoire, je vais où là me chante.
Je le regarde, un peu stupéfaite et lance :
- Navrée de vous décevoir, mais ici, c’est comme la jungle. Personne n’a sa place, nous luttons pour notre survie. Alors vos territoires, j'm'en balance.
- Eh bien…. Je regarde le paysage derrière vous.
- Ne faites pas l’imbécile, m’impatientai-je.
- Pardon?, s'enquiert-il.’
Ne voulant plus l’écouter, je marmonne quelques incantations et il se fige sur place. Satisfaite de son immobilité, je pars l’esprit en paix.
Je m’arrête plus loin, bouleversée. Pourquoi toujours des hostilités? Où que j’aille, je m’aliène les gens. Le soleil se couche peu à peu sous l’horizon et le crépuscule dévoile les sombres filaments nocturnes. Dans ma tête, toutes sortes d’idées noires me travaillent. Impossible de penser à une seule chose. Le massacre des Lawalak… Varghar… mes parts d’actions diminuant sur le Marché Noir, que puis-je faire pour gérer tout ça?
Je sursaute tout à coup et aperçoit le firbolg, planté devant moi.
‘Pourquoi m’avoir attaqué! Répondez!’
Avant même que je puisse répliquer, il m’assena un coup dans les côtes.
‘Aïe! Mais qu’est-c’qui vous prend!? Vous êtes malade!?
- Vous n’auriez pas dû attaquer la première.’
Je ressens alors une présence derrière et fige mes attaquants d’un geste brusque des mains. Un frostalf est immobile derrière moi, pourtant, le firbolg bouge toujours. Je respire profondément et m’élance, les jambes à mon coup, sur la route trans-Avalonienne. Mais je suis fatiguée et lasse, mon énergie n’est point à son zénith puisque je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours. Mes ennemis me rattrapent rapidement quand soudain l’un d’un me jette un sort. Une douleur aiguë m’atteint à la poitrine et je m’écroule sur le sol. J’ai peine à me relever et mes assaillants ne me donnent aucun répit. Je décide donc de sortir mon arme et les affronter.
Ils sont plus nombreux et les coups affligés à ma lame semblent transpercer tout mon être. Une brume enveloppe tranquillement ma vue et je pers l’équilibre. C’est alors que je pressens la fin. Je laisse tomber mon arme sur le sol et ferme les yeux. Une atroce déchirure me coupe le souffle puis… une série d’événements défilent à une vitesse vertigineuse, des flashs, des actions, des visages, des phrases… je n’ai plus conscience de la réalité. Je m’effondre sur le sol…
Mes forces me quittent…
[HRP] Navrée de la pauvreté du dialogue, mais le BG est tiré d'une histoire vraie, je tenais à reprendre certains faits.[/HRP]
Le vent glacial balaie de plus belle les collines dorées d’Avalon en cette soirée fraîche. Je frissonne légèrement et m’enveloppe dans ma cape. Autour de moi, quelques braves qui affrontent ce vent en cheval, ou d’autres encore qui exhibent leur marchandise aux intéressés. Je soupire profondément, l’air maussade.
Je tend l’oreille et perçoit la douce mélodie des feuilles qui crépitent, des oiseaux qui laissent entendre leurs chants mélodieux à qui le veut. Un nain et un breton s’approchent et tentent d’entamer une conversation, mais je ne suis guère d’humeur à cela. Je m’éloigne un peu, baissant la tête pour ne pas affronter les bourrasques.
Soudain, un firbolg m’étant inconnu s’avance et m’interpelle.
‘ Bonsoir, dit-il.
- Pourriez-vous me dire comment se nomme votre cape?
Étonnée, j’enchaîne d’une voie lasse :
- Depuis quand est-c’que les capes ont des noms?
Il me regarde, incertain.
- Euh… le nom de votre cape, oui.
- Je ne donne point de nom à mes vêtements <rit intérieurement>
- Je vous prie de m’excuser, mais les noms ne sont point donnés par nous, mais bien par les créateurs, m’interrompit-il.
- Alors, je refuse quand même la question.
- Je ne vous demande que le nom de votre cape!
- Peu importe.
- Maint’nant, dégagez et laissez-moi tranquille, dis-je.
- Je suis sur mon territoire, je vais où là me chante.
Je le regarde, un peu stupéfaite et lance :
- Navrée de vous décevoir, mais ici, c’est comme la jungle. Personne n’a sa place, nous luttons pour notre survie. Alors vos territoires, j'm'en balance.
- Eh bien…. Je regarde le paysage derrière vous.
- Ne faites pas l’imbécile, m’impatientai-je.
- Pardon?, s'enquiert-il.’
Ne voulant plus l’écouter, je marmonne quelques incantations et il se fige sur place. Satisfaite de son immobilité, je pars l’esprit en paix.
Je m’arrête plus loin, bouleversée. Pourquoi toujours des hostilités? Où que j’aille, je m’aliène les gens. Le soleil se couche peu à peu sous l’horizon et le crépuscule dévoile les sombres filaments nocturnes. Dans ma tête, toutes sortes d’idées noires me travaillent. Impossible de penser à une seule chose. Le massacre des Lawalak… Varghar… mes parts d’actions diminuant sur le Marché Noir, que puis-je faire pour gérer tout ça?
Je sursaute tout à coup et aperçoit le firbolg, planté devant moi.
‘Pourquoi m’avoir attaqué! Répondez!’
Avant même que je puisse répliquer, il m’assena un coup dans les côtes.
‘Aïe! Mais qu’est-c’qui vous prend!? Vous êtes malade!?
- Vous n’auriez pas dû attaquer la première.’
Je ressens alors une présence derrière et fige mes attaquants d’un geste brusque des mains. Un frostalf est immobile derrière moi, pourtant, le firbolg bouge toujours. Je respire profondément et m’élance, les jambes à mon coup, sur la route trans-Avalonienne. Mais je suis fatiguée et lasse, mon énergie n’est point à son zénith puisque je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours. Mes ennemis me rattrapent rapidement quand soudain l’un d’un me jette un sort. Une douleur aiguë m’atteint à la poitrine et je m’écroule sur le sol. J’ai peine à me relever et mes assaillants ne me donnent aucun répit. Je décide donc de sortir mon arme et les affronter.
Ils sont plus nombreux et les coups affligés à ma lame semblent transpercer tout mon être. Une brume enveloppe tranquillement ma vue et je pers l’équilibre. C’est alors que je pressens la fin. Je laisse tomber mon arme sur le sol et ferme les yeux. Une atroce déchirure me coupe le souffle puis… une série d’événements défilent à une vitesse vertigineuse, des flashs, des actions, des visages, des phrases… je n’ai plus conscience de la réalité. Je m’effondre sur le sol…
Mes forces me quittent…
[HRP] Navrée de la pauvreté du dialogue, mais le BG est tiré d'une histoire vraie, je tenais à reprendre certains faits.[/HRP]